29/08/2010 à 05:25 - Chengyu concernant une fille chérie de ses parents
掌上明珠 zhǎng shàng míng zhū
une fille chérie de ses parents est "une perle au creux de la main".
Avoir une perle au creux de sa main n'a jamais dû être considéré comme "une calamité" même si son sort probable était de rejoindre celui qui saurait durablement s'occuper d'elle. Après tout, l'espérance de vie des parents est a priori inférieure à celle de leurs enfants.
Ce qui me paraît intéressant est qu'il existe dans toute société une relation de base qui en assure la stabilité.
Dans les pays occidentaux, c'est la relation de couple qui a pour mission de construire un patrimoine à remettre aux enfants ;
en Chine, c'est la relation "Père-Fils" qui assure un destin favorable post mortem ;
en Inde, c'est la relation "Mère-Fils" pensez à la saga des Gandhi qui ne peut prospérer que dans cette culture ;
et en Afrique, c'est la relation fraternelle. Souvent, une épouse malheureuse s'y réfugie chez son frère, plutôt que chez ses parents ...
Vu de loin, les relations d'équivalence "homme-femme" conduisent soit à bâtir sur la fraternité et donc le socialisme, soit sur la relation de couple, qui aboutit au capitalisme.
Le succès relatif de ces deux types de société explique notre fascination pour l'Inde et pour la Chine.