Rui.S a écrit :Michaël.L a écrit :oui je me doutais un peu que ça risqué de faire grincer des dents la gente féminine, donc il vaut mieux que je n'aborde pas le sujet. si les femmes ne participent pas, aucun intéret
Essayer toujours, il y a peut être des femmes qui sont plus ouvertes! En plus il n'y a peut être pas que des femmes asiatiques ici.
Et puis parler entre hommes, cela peut être intéressant pour nous les femmes
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Le concept sexuel de la jeunesse chinoise d'aujourd'hui devient de plus en plus ouvert
Les reportages des médias et les résultats d'études d'experts de ces dernières années montrent que les jeunes Chinois de nos jours ont des idées de plus en plus ouvertes en matière de sexualité.
Au début de 2004, le groupe chargé de l'étude de sujets d'importance du Ministère chinois de l'Education nationale a effectué une enquête visant les étudiants de vingt six établissements d'enseignement supérieur de tout le pays. Les réponses « oui » aux questions ont été les suivantes : « L'acte sexuel est permis pourvu que les deux parties le désirent » (32,3%) ; « S'ils s'aiment ils peuvent le faire » (19,8%) ; « L'acte sexuel prénuptial est utile à la vie conjugale ultérieure » (7,1%) ; « On peut le faire pourvu qu'on est décidé à se marier » (8,0%). Le taux d'acquiescement pour l'ensemble de ces quatre questions dépasse 60%.
Lors du Forum d'experts sur le projet de la coopération sino-britannique pour la prévention du sida et des maladies vénériennes, tenu la même année dans la province du Sichuan, des sexologues ont publié les résultats d'enquêtes incontestables qui montrent que plus de 90% des étudiants de notre époque adoptent une attitude positive quant aux actes sexuels prénuptiaux. Les spécialistes ont expressément fait une comparaison de temps de ces résultats : lors de semblables enquêtes menées dans les années 80 du siècle dernier, le taux d'assentiment des étudiants pour l'accouplement prénuptial était de 48%, alors que ce taux s'était élevé à 79% dans les années 90, puis à 91% en 2004. La conclusion obtenue est que le concept sexuel des étudiants chinois est en train de connaître un grand changement avec la progression du temps, alors que le taux de 91% est déjà très proche de celui des pays occidentaux.
Mais, est-il possible qu'en Chine on est tellement ouvert en matière de sexualité ?
Ce qui est vraiment intéressant dans notre pays c'est qu'en parlant du concept sexuel ou de la moralité sexuelle, si on vise « les masses sociales » ou bien « quelqu'un d'autre », alors les interlocuteurs se montrent très ouverts et font preuve d'indulgence et de tolérance, mais si cela concerne soi-même, un familier ou quelqu'un d'intime, on adopte alors une attitude conservatrice et on devient dur et exigeant.
« La virginité est un sentiment profondément enfouie dans le coeur de chacun. », un lecteur n'a pu s'empêcher de soupirer et d'ajouter que pour certains, celle-ci se rapporte à l'amour-propre, à l'honneur et la dignité de l'homme.
Sous l'action commune des deux forces traditionnelle et réaliste, les jeunes chinois nés après les années 80 sont devenus les personnes de la première génération chinoise confrontées directement au problème de « la libération sexuelle ». Et précisément à cause de cela, eux, qui se trouvent justement dans la période de transition sociale, ils doivent faire face à une attaque idéologique que n'importe quelle génération précédente n'a rencontrée.
Le rédacteur en chef du site internet officiel de l'Institut chinois de la sexualité Li Bian a déclaré que vu dans son ensemble, la population chinoise ne possède pas jusqu'ici une idée unifiée de courant principal en matière de sexualité, alors qu'il existe même des conflits quant aux différentes conceptions de l'amour sexuel. En discutant plus en détail, on peut décrire et résumer le concept sexuel des Chinois en tenant compte des trois conceptions de l'amour sexuelle suivantes : du moralisme, du scientisme et de l'humanisme.
L'amour sexuel vu du moralisme est en fait le soi-disant concept moral traditionnel qui atteignant son paroxysme impose la viduité et le sacrifice de la vie de l'épouse pour l'époux défunt, alors que son idéal est que le couple soit ensemble de la vie à la mort ; mais de l'autre côté, il préconise que l'homme peut avoir une épouse et plusieurs concubines, que les femmes doivent pratiquer les trois obéissances (au père, au mari et au fils aîné dans le veuvage) et les quatre vertus (chasteté, modestie dans les paroles, décence dans les manières et ardeur au travail) et que le rang du mari élève la femme au-dessus d'elle-même. Dans notre époque, quand on parle de « la tradition », on ne pense qu'à ce qu'il y a de 'bon' et de 'bien' et cela est évidemment un souhait personnel fondé sur ses propres désirs ; Vu du scientisme, l'amour sexuel est rectifié par rapport à celui du moralisme, car les instincts et les désirs sexuels sont vus sous l'angle physiologique, et ce qui est important c'est de satisfaire les désirs et les besoins tout en prenant des précautions pour éviter les risques (la gestation, les maladies, ... etc.), et les moyens à prendre sont la cohabitation sans être mariés, le mariage d'essai et autres ; L'amour sexuel vu de l'humanisme s'est développé sur la base du scientisme et elle recèle des concepts sexuels de valeur orientée et de morale rigoureuse, mais c'est une moralité sexuelle complètement différente de la morale sexuelle traditionnelle. Si on pense que le concept d'amour sexuel du scientisme se montre quelque peu accommodant avec la morale traditionnelle et la supporte, on peut être sûr que celui de l'humanisme reflète tout à fait la nature humaine et il constitue lui-même un système.
« Certains cohabitent sans être mariés et pratiquent l'acte sexuels prénuptial, mais finalement le couple de sépare. Ils appliquent en fait le concept d'amour sexuel du scientisme et in peut dire qu'en leur for intérieur ils sont pour les valeurs préconisées par le moralisme. Seul, l'amour sexuel de l'humanisme poursuit la non virginité. Toutefois actuellement en Chine, la population a grandi trempée dans le « liquide amniotique » de la sexualité du moralisme et elle ne peut pas supporter l'hymen qui est une membrane de la vie qu'elle ne peut pas encore percer et briser. », a poursuivi Li Bian.
Certains jeunes quand ils apprennent que leur amie n'est plus une vierge, ils souffrent et ils en sont affligés. « J'estime que ce sentiment est une maladie sociale, mais surtout une maladie physiologique, et cela traduit un déséquilibre de la santé physiologique. La souffrance et la tourmente suscitées par ce genre de déséquilibre existent vraiment, car elles font partie des douleurs de l'enfantement de la période de transition. », a-t-il conclu.
Source: le Quotidien du Peuple en ligne