Bonjour et merci à vous monsieur de votre question, qui oblige mon épouse a me laisser utiliser un peu l'ordinateur familial. Je suis moi aussi membre du forum mais ma chère et tendre ne me laisse guère l'occasion d'y participer, sauf pour m'exploiter allègrement pour ses articles. Elle a cependant, dans sa grande générosité, consentie à ce que j'écrive mon premier message, sur son compte....
Pour tenter de répondre à votre question :
Dans la Chine impèriale c'est le mandarin qui du point de vue de la position sociale, se rapproche le plus du samouraï (il ne faut pas oublier que le samouraï n'est pas qu'un guerrier, c'est aussi un administrateur). Les officiers de l'armée impèriale ne peuvent, de mon point de vue, être considérés comme des samouraï. Par contre, du point de vue strictement militaire, on trouve des similitudes avec les samouraï dans la chine des royaumes et des premières dynasties (avant l'avènement de la dynastie Qin). Je pense en particulier au début du règne des Zhou de l'Ouest (1050-771 av j.c) où un veritable système féodal est instauré et qui a de fortes ressemblances avec le japon médiéval. Le système repose en effet sur l'allégeance à des familles nobles au souverain. Ces seigneurs sont assistés de
barons, grands officiers et gentillhommes d'armes.
Ces derniers dans leurs codes d'honneurs et la façon dont ils servent leur seigneur, s'apparentent aux samouraï et chevaliers de l'europe médiévale. Les guerres de chevaleries qui vont déchirées la chine jusqu'à l'avènement de la dynastie Qin, ont un certain nombres d'analogies avec les guerres qui ont déchirées le japon féodal. Cependant l'avènement du premier empereur va faire partager ce rôle des seigneurs féodaux entre les mandarins et les officiers militaires.
La chine n'étant pas mon domaine de prédilection (du moins d'un point de vue universitaire) je ne suis pas certain d'avoir totalement répondu à votre question mais j'espère avoir commencé à y apporter un premier éclairage.
Au plaisir de correspondre de nouveau avec vous, ce qui connaissant ma femme, ne sera pas pour tout de suite