Zhu Dequn

Zhu Dequn 朱德群 est un artiste chinois né en 1920.

SOMMAIRE

Biographie

Zhu Dequn, ou encore Chu Teh-chun est issu d'une famille de guérisseur et de collectionneur d'oeuvres chinoise antique à Xiaoxian, région de Jiangsu. Il a poursuivi ses études pour devenir peintre dans une Ecole Nationale se spécialisant en art, l'Académie des Beaux-Arts, l'école principale enseignant l'art contemporain en Chine et se situant à Hangzhou, en 1935. Zhu approfondit la peinture dans un style purement chinois et il était incontestablement séduit par l'oeuvre d'art occidental. Puis, de 1944 à 1949, il devint professeur à l'Institut de Nanjing Central, et ensuite au département artistique de Taiwan Normal University. En 1949, Zhu s'installe à Taiwan et l'année 1955, il déménage en ville parisienne pour continuer ses études, il passait fréquemment au Caire pour voir et apprécier l'art égyptien qui l'intéressait beaucoup. A Paris, il suivait des cours de langue française, étant présent à des séances de dessin à l'Académie de la Grande Chaumière, il s'introduisait aussi aux expositions de chefs-d'oeuvre montrés au musée du Louvre ainsi que certaines galeries. Il a réalisé plusieurs expositions, une d'entre elle au Salon des Réalités Nouvelles, endroit exposant l'art abstrait, et aussi vers l'année 1958, dans une galerie nommée Haut-Pavé. Il avait eu l'opportunité de participer à une première exposition solo. Tout seul il devient célèbre et s'illustre ainsi parmi l'un des plus connus en tant que peintre chinois. L'année 1994, Zhu est passé à la ville dont il est issu, c'est dans l'Anhui du comté de Xiao, c'est une première fois depuis 57 ans et le but du voyage était de présenter ses attentions aux tombeaux où se trouvaient ses parents.

Zhu aime beaucoup la poésie chinoise antique et la musique classique de l'occident, d'ailleurs tout cela est évoquée dans ses oeuvres. Il disait une fois : «J'ai beaucoup d'amour pour la poésie chinoise. Cela est devenu une part de mes représentations. Ce n'est pas une coïncidence que les critiques des occidentaux jugent ma peinture semblablement à une idée purement poétique». A Beijing, il a également exposé à la Galerie des Beaux-arts en 1997.

Zhu aime à peindre les traditions chinoises telles la poésie, la calligraphie et l'art. Son style de peinture représente les mythes de l'Est ainsi que l'Ouest.

Un succès fulgurant dans l'Univers de l'art parisien, quand Chu a fréquenté une exposition d'un grand artiste hollandais, Rembrandt, en 1969. Celle-ci a poussé son art à suivre une autre tournure, dans la mesure où il a été impressionné par l'emploi adroit du maître de la couleur sur le traitement de la lumière et de l'ombre.

Rembrandt, Cessane et Nicolas de Steal étaient attirés par le style de Zhu. Nicolas de Steal tenait justement un rôle dans la transition opérée par Zhu suite à sa fonction de peintre objectif et gardant un même style durant vingt ans, à partir de 1956. Cette oeuvre conceptuelle lui a permis de conquérir une identification internationale lorsqu'il a reçu les respects. L'imagination de Zhu s'inspire du milieu naturel, une identification qu'il conçoit avec un sentiment d'irréalité. Se servant d‘un style clair et large, avec l'utilisation de sépia traditionnel chinois et de représentations sur papier, à travers son art, il a su ouvrir une conversation personnelle avec son observateur. L'année 1981, le style de Zhu, fut l'un de ceux qui ont embrassé les idées occidentales, tout en étant semblable à ses racines venant de l'Asie.

Wu Guanzhong, un de ses proches amis, affirmait que les couleurs ardentes dans ses oeuvres abstraites sont disposées dans des dessins originaux, remis dans le coup de pinceau inhabité similaire au manuscrit cursif de l'écriture chinoise et cela, depuis les années 1930, il déclarait aussi que le travail de Zhu progresse derrière son éclat absolu, montrant une émotion poétique d'une idée chinoise, la poésie et la peinture dérivent d'une source qui est unique. Une seule exposition ne suffit pas pour montrer les talents de Zhu, disait Fan Di'an. Zhu s'est consacré à raccorder les divers cultures tout au long de sa vie, son intelligence et sa formation artistique pourraient influer à un but immense sur les jeunes générations d'artistes.

Pour fêter les 90 ans de Zhu, une grande exposition exceptionnelle s'est tenue en Chine, dans le Grand Musée National d'Art de Beijing. Sa famille, ses amis ainsi que de nombreuses personnalités de l'union artistique étaient présents à cette cérémonie. Malgré le fait que Zhu lui-même fût absent, sa femme Tung Ching-chao déclara en public la raison de l'absence de son mari, comme étant dû au fait qu'il ne pouvait pas y assister et en a profité pour passer son message qu'est la révélation de cette grande exposition à tous les amateurs d'art de sa nation. Tung a présenté au nom de son mari une étonnante trilogie d'art produite en 1982 ainsi que 10 de ses ouvrages au musée. De plus, cette exposition montrait toutes les oeuvres de Zhu : parmi cela, ses peintures réalistes abstraites, huiles, dessins, gravures, peintures sur les bocaux en céramique, peintures à l'encre et la calligraphie chinoise fait en écriture cursive. Un documentaire racontant sa vie et ses oeuvres d'art ainsi qu'un atelier qu'il a présenté à Paris ont été diffusés au musée. Jean Paul Desroches, le commissaire de cette exposition, également un homme de recherche expérimenté sur l'art de Zhu affirmait que cette exposition pouvait montrer et prouver aux téléspectateurs la grande aventure artistique qu'a vécue Zhu, et celle-ci partant des bords du lac de l'Ouest jusqu'à ceux de la Seine. Desroches était convaincu et ébloui par l'art que présentait Zhu 25 ans passés de cela et a décidé de suivre et vivre dans son univers, dans cet art secret et ces oeuvres magnifiques qui ont touché et attiré beaucoup d'occidentaux. D'après l'avis du commissaire, cet art survient certainement directement du coeur de Zhu et possède une force immédiate pour ce qui est de capter l'attention du spectateur, son travail d'art exprime et reflète sa force interne profonde. Selon lui encore : Zhu a commencé sont art avec un style figuratif, l'oeuvre de Nicolas de Stael le poussait à refléter son art sur la non-figuration ainsi que sur le besoin d'une vision plutôt que de la reproduction.