Chinafrique
Le terme Chinafrique fut tirée des rapports multilatéraux inhérents entre la République Populaire de Chine (RPC), ainsi que les Etats africains. Globalement, elle indique les relations politiques, économiques et diplomatiques notamment par rapport aux deux acteurs en question, un précepte que l'on peut citer par comparaison aux expressions "francafrique" et "chinamérique".
Histoire
Les relations actuelles entre la Chine et les Etats africains trouvent leur fondement en 1955, pendant la conférence de Bandung en Indonésie.
Les Etats concernés déclarent qu'une collaboration d'une manière indécise se développera graduellement avec les années. Toutefois, elle touche les seuls domaines de l'agriculture, de la santé, des infrastructures. De plus, le concept est prometteur dans la mesure où il s'agit en outre d'un appui aux diverses luttes favorables à l'indépendance. Les partenaires africains de la Chine furent donc éminemment promus, au nombre de 5 à 17, pour atteindre les 40 membres à la fin des années 1960.
La Chine accède au Conseil de Sécurité de l'ONU dans les années 70, avec 35% des votes approbateurs venant des pays africains. Les francophones et les espaces ouest-africains comme la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso, le Cameroun, et le Gabon, sont farouchement opposés à la dépossession de Taïwan, insinuant par leur désapprobation le refus catégorique de l'admission de la RPC.
Au commencement du XXIème siècle pourtant, à Pékin et à Taipei, de nombreuses influences étrangères viennent troubler le continent dans le but de recouvrer de soit disant nouveaux partenaires. Selon la volonté des présidences, des enjeux économiques et des Etats comme le Sénégal ou le Burkina Faso ainsi que le Tchad, reconnaîtront finalement chacun Taïwan et la Chine.
L'extension des relations sino-africaines se ressent davantage en l'an 2000 grâce au président chinois Jiang Zemin accueillent 44 pays africains.
Sommets
Ressemblant aux sommets France-Afrique, le premier FOCAC en 2000 obtient un résultat favorable entraînant des impacts simultanés dans la scène internationale. L'augmentation des relations avec les divers acteurs africains fut souhaité, et induit par l'accroissement de la Chine.
D'autres "conférences Chinafrique" se déroulent en 2003, 2006 et 2009, pendant lesquelles les programmes d'investissement, les coopérations, les aides et prêts diversifiés furent votés.
Parallèlement à ces rencontres ainsi qu'à la nouvelle politique africaine, les échanges augmentent à forte déclivité, à un taux estimé à plus de 10 milliards de dollars dans les années 2000, et s'élevant à une centaine de milliards en 2010.
Cependant, dépendamment des Etats, de l'ampleur de leurs richesses, de leurs pouvoirs d'absorption, de leurs importances géopolitiques, les relations entre la Chine et ces Etats ne sont pas équitables.
Place des partenaires
L'Angola, le Nigéria, l'Afrique du sud, le Soudan, et l'Algérie occupent la première place en tant que partenaires privilégiés des relations avec la Chine. En seconde place actuellement, la Chine n'exclue pourtant aucunement les Etats non exploitants de pétrole.
Les anciens partenaires comme le Mali, la Mauritanie et la Guinée obtiennent continuellement des aides humanitaires et financières. Malgré l'influence de l'Europe, en majeure partie exercée par la France, le Royaume-Uni et le Portugal qui prédominent constamment, la recherche de financement (hormis FMI et la Banque Mondiale) induit la Côte d'ivoire ou le Gabon à accorder une prérogative à ses relations avec la Chine. La nation chinoise démontre le principe de non-ingérence comme étant une condition nécessaire à l'accroissement des rapports bilatéraux, dans la finalité de parvenir à un investissement politique et économique conséquent dans divers Etats faibles, notamment le Soudan, l'Angola, et actuellement la Côte d'Ivoire.
Site officiel
Il existe un site Web officiel "Chinafrique" réalisé par le gouvernement chinois mettant à l'honneur non seulement les échanges commerciaux, mais également culturels. L'intégration de ces échanges a certainement était désirée par la Chine afin d'essayer de limiter les accusations des pays occidentaux reprochant à la Chine un côté colonisateur.
SIte Web : http://www.chinafrica.cn