La Chine insiste sur la réforme et l'ouverture pour une société harmonieuse

Bonjour,
- Tout d'abord je voudrais dire que l'objectivité cela n'existe pas.

- Qu'es-ce que la Démocratie ?
Pour moi la démocratie c'est l'aptitude au plus grand nombre à pouvoir s'exprimer et faire des choix.

Les chinois peuvent s'exprimer au sein de plusieurs organismes :
Le quartier,
La ville,
La région,
L'entreprise ;

Puis les différents Partis et Groupements démocratiques dont :

(Nom - Date de fondation - Composants essentiels – Président)

Comité révolutionnaire du Guomindang de Chine - Janvier 1948 - Groupement démocratique du Guomindang et d'autres démocrates patriotes, Président : He Luli

Ligue démocratique de Chine - Mars 1941 - Intellectuels de moyen et haut niveau, Président : Ding Shisun

Association pour la construction démocratique de Chine - Décembre 1945 - Personnalités, experts et chercheurs travaillant dans le secteur économique, Président : Cheng Siwei

Association chinoise pour le progrès de la démocratie - Décembre 1945 - Intellectuels des milieux de la culture, de l'enseignement, de l'édition, des sciences et autres, Président : Xu Jialu

Parti démocratique paysan et ouvrier de Chine - 1930 - Intellectuels travaillant dans les milieux médicaux, sanitaires, scientifiques, techniques, de la culture et de l'éducation, Président : Jiang Zhenghua

Zhi Gong Dang de Chine - Octobre 1925 - Chinois d'outre-mer rapatriés et leurs parents, ainsi que des personnalités, des savants et des experts ayant des liens de parenté avec des Chinois d'outre-mer, Président : Luo Haocai

Société Jiu San - Mai 1946 - Intellectuels des milieux scientifiques, techniques, culturels, de l'éducation, de la médecine et de la santé publique, Président : Han Qide

Ligue pour l'autonomie démocratique de Taiwan - Décembre 1947 - Taiwanais résidant dans la partie continentale du pays Président : Zhang Kehui

http://french.peopledaily.com.cn/french/institution/mzhdp.html

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Le PC Chinois totalise 73,36 millions de membres en 2007

BEIJING, 8 octobre 2007 (XINHUA) -- Le nombre des membres du Parti communiste chinois (PCC) a atteint 73,36 millions, soit 6,42 millions de personnes de plus par rapport à 2002, a-t-on appris lundi du Département de l'Organisation du Comité central du PCC.
Environ 2,4 millions de nouveaux membres rejoignent le PCC en moyenne chaque année, selon un bilan du département, qui a précisé qu'entre la tenue du 16ème Congrès national du PCC en 2002 et juin 2007, le PCC a accueilli au total 13,16 millions de nouveaux membres.
Parmi ces nouveaux membres, près de 4,2 millions, ou 32%, étaient des femmes; 934 000, ou 7%, faisaient partie des minorités ethniques; 9,46 millions, ou 71,8%, avaient moins de 35 ans et près de 6,5 millions, ou 49%, venaient de la base "travaillant sur le front", tels que policiers, médecins ou enseignants, selon la même source.
Par ailleurs, 12% des nouveaux membres enregistrés ces cinq dernières années ont été sélectionnés parmi les travailleurs exemplaires et 32,5% étaient diplômés de l'université.
Selon le bilan du département, jusqu'à juin 2007, le nombre des membres du PCC de moins de 35 ans s'est élevé à 17,38 millions, représentant 23,7% du total, et il y avait 38,84 millions ou 52,9% de membres entre 36 et 59 ans.
Plus de 19,6 millions de personnes à travers le pays ont demandé à rejoindre le Parti entre la tenue du 16ème Congrès national du PCC et juin 2007.
Environ 134 000 personnes venues de la "nouvelle couche sociale " ont demandé leur adhésion au Parti. Certaines d'entre elles ont été acceptées, bien que le département de l'organisation n'aie pas donné de chiffre précis, et 64 000 d'entre elles, actuellement soumises à une évaluation du PCC, devraient probablement bientôt rejoindre le Parti.
D'après le département, la "nouvelle couche sociale", qui " prend part également à l'édification du socialisme chinoise en collaboration avec les ouvriers et paysans", comprend les entrepreneurs privés, les ingénieurs et techniciens et le personnel de gestion dans les compagnies privées ou à capitaux étrangers, les travailleurs indépendants et les employés dans les organisations intermédiaires.
En juin dernier, 3,18 millions des membres du PCC travaillaient dans les entreprises privées.
On estime que la "nouvelle couche sociale" compte 50 millions de professionnels possédant ou gérant un total de 10 000 milliards de yuans (1 300 milliards de dollars) de capitaux, selon le Département du Travail du Front Uni du Comité central du PCC.
Le département a indiqué que les membres du PCC, qui sont ouvriers, paysans, intellectuels, cadres ou membres de l'Armée Populaire de Libération, constituaient la composante fondamentale ou "pilier"du Parti.
En juin 2007, le Parti recençait 7,96 millions de membres ouvriers (10,8%), 23,1 millions de membres paysans, bergers ou pêcheurs (31%), 21,3 millions de membres cadres, directeurs ou ingénieurs et techniciens (29%),1,6 million de membres soldats et de la police armée (2,2%), 1,95 millions de membres étudiants (2,6% ), 13,77 millions de membres retraités (18,8%), et 3,63 millions ( 5%) de personnes répondant à la catégorie "autre".
Le PCC comptait en juin 2007 environ 3,6 millions d'organisations de base, soit 142 000 de plus par rapport à 2002.

Source : Agence de Presse Xinhua : http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-10/09/content_502279.htm

La Chine redouble d'efforts dans la lutte contre la pauvreté
Le Conseil des affaires d'Etat (gouvernement central de Chine) a décidé de prolonger la période d'utilisation d'un fonds destiné à la lutte contre la pauvreté dans trois préfectures figurant parmi les plus pauvres du pays, et d'augmenter ce fonds de 200 millions de yuans (environ 30 millions de dollars) à 300 millions de yuans, a-t-on appris samedi d'un communiqué du gouvernement.

Deux de ces trois préfectures, les préfectures de Dingxi et de Hexi, se situent dans la province du Gansu (nord-ouest), tandis que la troisième, celle de Xihaigu, se trouve dans la Région autonome Hui du Ningxia, également dans le nord-ouest du pays.

Ces trois préfectures pauvres ont été les premières bénéficiaires des programmes lancés en 1983 par l'Etat dans la lutte contre la pauvreté, notamment un fonds de subvention pour le développement agricole.

C'est la troisième fois que le gouvernement chinois prolonge la période d'utilisation du fonds contre la pauvreté en faveur de ces trois régions, qui doit arriver à terme fin 2008, selon le communiqué.

Au cours des 25 dernières années, des progrès remarquables ont été obtenus dans la lutte contre la pauvreté dans ces trois préfectures, où les conditions de vie des habitants se sont améliorées de manière significative, précise le communiqué.

Fin 2007, le nombre d'habitants vivant dans la pauvreté absolue dans ces trois préfectures a été réduit à près de 1,35 million de personnes contre 7,84 millions de personnes en 1982.

Malgré ces progrès notables, les trois préfectures restent encore sous-développées sur le plan économique par rapport à d'autres régions du pays, et le revenu des agriculteurs est bien inférieur à la moyenne nationale, ajoute le communiqué.

Source: xinhua
http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/6510328.html

La Chine a des raisons de croire en ses propres modèles de développement

Pendant une très longue période, le drapeau rouge à 5 étoiles chinois était toujours montré du doigt accompagné des critiques sur la Chine dans beaucoup de programmes télévisés aux Etats-Unis. Et pourtant, cela a changé en quelques jours avec l'arrivée des JO de Beijing. Il semblerait que le drapeau national chinois, avec la Place Tian'anmen, le Palais d'Eté, et la Grande Muraille, avec en plus le Nid d'oiseau et le Cube d'eau sont devenus des symboles de la « Nouvelle Chine » .

Est-il vrai que les pays occidentaux avaient déjà changé leur attitude par rapport à la Chine ? En fait, l'image si longtemps entretenue de la Chine comme d'un pays « malade » de l'Asie de l'est qu'entretenaient les occidentaux historiquement a été abolie il y a plus de 20 ans, lorsque les athlètes chinois ont remporté 15 médailles aux JO de Los Angeles, en propulsant ainsi la Chine au rang des meilleures nations sportives.

Cependant, un sentiment de supériorité intrinsèque concernant sa civilisation prédomine dans le monde occidental. L'essence de leur réticence de voir la Chine jouer un rôle crucial dans la politique internationale ou de la considérer comme un partenaire à parts égales subsiste toujours, bien que les pays occidentaux aient changé leurs jugements sur la Chine, profondément encrés, après la fin des JO de Beijing.

Après les JO, un grand nombre d'étrangers pourraient penser que la Chie doit s'en tenir à son propre modèle de développement, et qu'il est n'est pas possible de gouverner un pays aussi grand à l 'occidentale. Cependant, nous ne devons pas nous attendre au fait que les évènements sportifs vont changer leur attitude de longue date envers la Chine.

Dans un livre où il fait une comparaison entre les JO de Tokyo de 1964, les JO de Séoul de 1988 et ceux de Beijing de cette année, Victor Cha, l'ancien directeur des Affaires asiatiques au Conseil de Sécurité National de la Maison Blanche, explique que les trois pays asiatiques, organisateurs des Jeux avaient tous le même but : remonter considérablement leur statut international au moyen du déroulement d'un événement sportif majeur. Mais d'après lui, une telle montée du statut international pourrait être acquise uniquement si les cours politiques de ces pays s'appuient sur l'ouverture envers les pays occidentaux.

Des commentaires critiques que l'Occident aurait fait sur la Chine pendant les sujets liés aux JO, nous pouvons conclure que certaines personnes à l'Occident voient toujours les JO de leur étalon.

Cependant, vu sa nature innée, la civilisation Occidentale ne peut pas arrêter efficacement les conflits et les querelles parmi les différents pays. C'est exactement ce que l'Occident devrait apprendre de la civilisation chinoise.

Dans son « Ode pour le sport », Pierre de Coubertin, le fondateur des Jeux Olympiques modernes avait autrefois fait des louanges des JO, justement pour leur capacité d'apporter la paix et promouvoir des bonnes relations entre les personnes.

Les Jeux Olympiques de Beijing ont apporté exactement cet esprit olympique et en même temps, ils ont insufflé aux Jeux un esprit traditionnel chinois de « Grande Harmonie ».

Un petit nombre des médias asiatiques soutenaient l'idée que les Jeux de Beijing étaient une compétition sportive entre les pays asiatiques d'un côté et les pays européens et américains de l'autre, soit une compétition Est-Ouest.

L'Europe est le berceau des JO modernes et un certain nombre d'épreuves de compétition ont été inventées par les pays européens ou américains, d'autant plus que leurs athlètes possédaient des avantages évidents dans ces types de sport. Pourtant le tennis de table et le badminton sont des exceptions. Bien qu'ils soient inventés en Europe, les deux sports sont dominés largement par les athlètes asiatiques. Un exemple encore plus intéressant. C'est rare qu'un magazine américain publie un article ridiculisant la mauvaise performance de l'Inde aux JO, alors que le favori des pays de l'Asie du Sud Abhinav Bindra a décroché la première médaille individuelle pour son pays aux JO de Beijing en remportant la première place au tir de 10 m. C'est cela, le charme des JO où aucun pays, aucune personne ne peut se dire gagnant pour toujours. C'est aussi un évènement pour lequel les personnes des différentes nations peuvent partager l'énorme joie et l'excitation pour la performance de n'importe quel participant.

L'énorme succès des JO de Beijing réside en la présentation au monde des Jeux Olympiques différents d'un mélange de ses éléments culturels traditionnels avec des services consacrés aux Jeux. Le succès nous dit qu'au cours de notre développement et l'intégration à la communauté internationale, nous ne devrions pas vénérer excessivement ou exclure aveuglement quelque chose qui nous est étranger. Les Jeux Olympiques populaires, c'est les seuls qui visent à disséminer l'excellente culture chinoise et à absorber les excellentes cultures étrangères. Les Jeux Olympiques de Beijing est un exemple de la meilleure combinaison de la culture chinoise avec des cultures étrangères.

Les Jeux nous disent aussi que dans les relations avec les autres pays, nous ne devons jamais utiliser l'impact de croissance de notre culture comme une force pour intimider des pays moins puissants. Pendant que la nation émergente est toujours assaillie par des problèmes locaux épineux, nous devons écouter avec un esprit plus large les commentaires des autres et d'apprendre à développer notre force nationale en utilisant les expériences utiles des autres.

Le succès de la Chine n'est pas du tout un show présenté aux pays étrangers, mais le résultat des efforts tangibles pour offrir à sa population de 1,3 milliards d'habitants un standard de vie amélioré.

(L'auteur est un Chinois d'origine hindoue qui habite à Chicago, et cet article a été réimprimé de Global Times. )

Source: le Quotidien du Peuple en ligne
http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/6497710.html