21/11/2010 à 08:54 - “Il y a mon livre, il y aura ton film”.
Merci pour ce lien, Sweety, et bienvenue sur le forum.
Je crois que JJ Annaud, à travers les propos d'Umberto Eco, avec qui il avait fait Au Nom de la rose, répond très bien à la question que je posais plus haut.
Duras aurait voulu que le réalisateur s'efface en tant que créateur, ce qui est évidemment impossible :
“Il en parle bien, Annaud, du film. Mais c'est bizarre, il en parle comme si c'était son film”.
C'était bien en effet son film et c'est ce qu'Annaud revenfdique à juste titre :
"Je l'écoute souvent avec tendresse. Mais j'ai un film à faire. Pour le mener à bien, je n'ai pas le choix : je ne peux le faire qu'à ma main, en assurant les risques de ma liberté. Je ne sais pas diriger en position de prosternation. Je ne sais pas non plus faire “à la manière de...”. Je songe à une phrase de Umberto Eco : “Il y a mon livre, il y aura ton film”.