Jeux Olympiques | Pour la natation, les contrôles antidopage doivent être effectués par les entités autorisées (Bach)
Pour la natation, la fréquence des contrôles antidopage doit être déterminée par des organisations telles que l'Agence mondiale antidopage (AMA) et World Aquatics, afin de garantir l'équité des compétitions olympiques, a déclaré le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, lors d'une conférence de presse tenue samedi.
Le président du CIO a fait ces remarques lorsqu'on lui a demandé s'il y aura une augmentation potentielle des contrôles antidopage pour l'équipe chinoise de natation, qui a déjà été testée à de nombreuses reprises, suite à la performance de Pan Zhanle qui a battu le record du monde lors du 100m nage libre masculin le 31 juillet.
Les organisations antidopage ont contrôlé chaque nageur chinois, en moyenne, 21 fois depuis le 1er janvier. Ce chiffre est nettement plus élevé que la moyenne de six fois pour les nageurs américains et de quatre fois pour les nageurs australiens, a révélé World Aquatics le 23 juillet.
M. Bach a souligné que le CIO délègue à l'AMA et à ses dirigeants, ainsi qu'aux laboratoires nationaux antidopage, la responsabilité d'effectuer les contrôles antidopage. En outre, le Tribunal arbitral du sport (TAS) est chargé de statuer sur les sanctions liées au dopage.
"C'est à ces organisations antidopage, et en ce qui concerne la natation en particulier, en collaboration avec World Aquatics, de déterminer le nombre des contrôles", a dit M. Bach. "De cette manière, nous garantissons des Jeux olympiques équitables pour tous", a ajouté M. Bach.
Après que le Chinois Pan Zhanle a stupéfié le monde, lors d'une conférence de presse, son compatriote Zhang Yufei, championne olympique à Tokyo, a dénoncé la différence de traitement subie par les athlètes chinois par rapport à leurs homologues occidentaux.