Une autre victime sud-coréenne d'esclavage sexuel pendant la seconde guerre mondiale vient de mourir ; 8 autres sont encore en vie
Une autre victime sud-coréenne d'esclavage sexuel perpétré par des membres de l'armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale est décédée, réduisant le nombre de victimes encore en vie à huit, a fait savoir samedi un groupe de défense des victimes.
Une grand-mère, qui a été victime de l'esclavage sexuel mis en oeuvre par l'armée japonaise, est décédée sans avoir entendu d'excuses appropriées du gouvernement japonais, a indiqué sur son site internet le Conseil coréen pour la justice et la mémoire des questions relatives à l'esclavage sexuel militaire perpétré par le Japon, un groupe civique pour les anciennes esclaves sexuelles.
Elle s'était installée à l'endroit où elle avait été victime, même après la libération de la péninsule coréenne de la domination coloniale japonaise (1910-1945).
La grand-mère réussit à rentrer chez elle longtemps après, a noté le groupe de défense.
Avec son décès, le nombre de victimes encore en vie en Corée du Sud est passé à huit, toutes âgées de 94 à 96 ans, selon l'agence de presse Yonhap.
Les "femmes de réconfort" étaient des filles et femmes enlevées ou contraintes de devenir des esclaves sexuelles dans les bordels militaires japonais avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.
Selon les historiens, au moins 200 000 femmes, principalement des Coréennes, ont été manipulées ou contraintes à être mobilisées dans des "stations de réconfort" de l'armée impériale japonaise au Japon, en Chine, en Asie du Sud-Est et dans les îles du Pacifique Sud.
Un total de 240 femmes sud-coréennes se sont officiellement identifiées comme anciennes esclaves sexuelles.
Les victimes de l'esclavage sexuel et les militants des groupes civiques organisent un rassemblement tous les mercredis devant l'ambassade du Japon à Séoul depuis le 8 janvier 1992, réclamant des excuses et des indemnisations de la part du gouvernement japonais.