La présidente de l'association automobile allemande critique les droits de douane imposés par l'UE sur les véhicules électriques chinois
Hildegard Müller, présidente de l'Association allemande de l'industrie automobile (VDA), a critiqué vendredi le vote de l'Union européenne en faveur de l'imposition de droits de douane sur les importations de véhicules électriques chinois.
Dans un communiqué, elle a estimé que cette décision marquait un pas en arrière pour la coopération mondiale, appelant les deux parties à poursuivre les négociations et à éviter une nouvelle escalade et de potentiels conflits commerciaux.
Mme Müller a notamment salué la position de son pays contre cette imposition, la qualifiant de "bon signal". "La décision du gouvernement allemand est louable. Dans une affaire aussi critique, il a fermement défendu les intérêts de l'Europe et de l'industrie automobile allemande en votant résolument 'non'", a-t-elle souligné.
La position de Berlin reflète une compréhension claire de l'importance du commerce international, a ajouté la dirigeante de la VDA selon qui des conflits commerciaux, en particulier dans un climat de protectionnisme mondial croissant, ne pourraient qu'entraîner des pertes pour toutes les parties.
"Nous devons continuer à négocier avec la Chine pour éviter que la situation ne s'aggrave. La prolongation des négociations reste une option et la VDA fait cette recommandation à toutes les parties concernées", a dit Hildegard Müller.
"Nous exhortons l'Europe et la Chine à avancer dans un esprit de coopération. Le gouvernement allemand doit jouer un rôle clé dans ce processus. Il convient également de noter que la décision de l'UE n'a pas été unanime et que la position de Berlin a reçu le soutien d'autres Etats membres", a-t-elle noté.