Les recettes budgétaires de la Chine ont baissé de 2,3% au cours des deux premiers mois de 2024
Les recettes budgétaires de la Chine ont baissé de 2,3% en glissement annuel au cours de la période janvier-février, mais ont augmenté de 2,5% après ajustement sur une base comparable, selon des données officielles publiées jeudi.
Lors d'une conférence de presse tenue jeudi, le vice-ministre des Finances Liao Min a attribué cette baisse à une base de comparaison plus élevée par rapport à la même période l'année dernière et aux mesures d'incitation du pays à réduire les impôts et les frais pour soutenir les entreprises.
Le gouvernement central a collecté 2.070 milliards de yuans (environ 291,8 milliards de dollars) de recettes budgétaires, soit une baisse de 4,8% en base annuelle, tandis que les gouvernements locaux ont engrangé 2.390 milliards de yuans, un chiffre inchangé sur un an, d'après le ministère.
Les recettes fiscales se sont établies à 3.780 milliards de yuans sur la période janvier-février, soit une baisse de 4% en glissement annuel.
Les dépenses budgétaires du pays ont progressé de 6,7% durant cette période, représentant 15,3% du budget annuel du pays, a déclaré M. Liao lors de la conférence de presse.
Selon lui, davantage de dépenses ont été consacrées à des secteurs tels que la promotion de l'emploi, l'éducation, les services communautaires urbains et ruraux, ainsi que l'agriculture, la sylviculture, la conservation de l'eau et les transports.
Dans le rapport d'activité du gouvernement, le pays s'est engagé à poursuivre une politique budgétaire proactive et une politique monétaire prudente en 2024. Une série de mesures en faveur de la croissance ont également été dévoilées cette année, y compris 3.900 milliards de yuans d'obligations spéciales pour les gouvernements locaux et l'émission de bons du Trésor spéciaux à très long terme.
Concernant l'avenir, M. Liao a déclaré que le paquet de mesures permettrait non seulement de consolider et de renforcer l'élan de la reprise économique, mais aussi de promouvoir la réforme structurelle du côté de l'offre, l'innovation technologique et le développement de forces productives de qualité nouvelle, ce qui devrait profiter au développement économique du pays à moyen et à long terme.