Accroître les tensions est contraire à la mission du CIO, selon son président
Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a estimé mercredi que les Jeux olympiques d'hiver de Beijing 2022 ne devaient pas servir à accroître les tensions dans le monde et que la participation des athlètes était le fruit d'un consensus global.
Il a exprimé ses inquiétudes à l'égard de la participation des athlètes après que les Etats-Unis ont annoncé un boycott diplomatique de ces Jeux sous prétexte des droits de l'Homme. Il a salué tout le soutien apporté aux équipes olympiques pour donner de la certitude aux athlètes, lors d'une conférence de presse en ligne à l'issue d'une réunion de la commission exécutive du CIO.
"Ceci est en parfaite conformité avec l'approbation par consensus de tous les Etats membres des Nations Unies soutenant la résolution sur la Trêve olympique", a indiqué M. Bach, 67 ans, selon qui "la présence d'officiels est une pure décision politique. Le principe de neutralité s'applique et le CIO ne prendra pas partie".
Selon lui, le CIO organise les JO afin d'unir le monde, au lieu de le diviser. Il a pris la tenue des Jeux dans les temps anciens comme un exemple pour prouver qu'une ingérence politique ne ferait que détruire les Jeux et y mettre fin.
"Nous vivons dans un monde de confrontation et de division où les tensions sont élevées. Si les Jeux devaient contribuer aux tensions, ce serait absolument contraire à notre mission", a-t-il souligné.
Thomas Bach s'est dit convaincu qu'il n'y aucun doute sur le fait que les partenaires chinois respecteront leurs engagements comme ils l'ont fait lors des épreuves test.
"Le contrat de la ville-hôte est pleinement respecté. Il comprend le respect pour les droits de l'Homme de tous les participants, ainsi qu'un certain nombre d'autres sujets. A cet égard, nous travaillons étroitement avec le comité d'organisation" des JO d'hiver 2022, a-t-il dit.