recherche
sous-menu
Vous êtes ici : Accueil  ❭  Forum  ❭  Voyage et sorties  ❭  Carnets de voyage
LIENS COMMERCIAUX
LIENS COMMERCIAUX

La SNCF francaise se Japonise


photo
Ses participations : 3803
Ses discussions : 450
Xian
15/09/2014 à 08:25 - La SNCF francaise se Japonise
La SNCF francaise prend modele sur le Japon ...qu en pensez vous ?

pour en savoir plus ,cliquez ici



photo
Ses participations : 31
Guangzhou
15/09/2014 à 10:14 - La SNCF francaise se Japonise
La SNCF est minée par les syndicats, son monopole et son statut d'entreprise publique.

Étant toute seule sur le marché, elle n'a pas besoin d'être compétitive pour attirer les clients, qui de toute façon ne peuvent pas choisir avec quelle compagnie ils voyageront.

Heureusement, l'horizon n'est pas tout noir. L'UE a imposé à la France la fin de ce monopole. Soit la SNCF va se bouger pour devenir enfin compétitive, soit elle va couler face à la concurrence comme la SNCM qui n'a pas su se réformer.

Si elle prend modèle sur le Japon, tant mieux. En matière d'efficacité, je pense tout de même que c'est un pays référence.
photo
Lao Hu
19/09/2014 à 13:51 - La SNCF francaise se Japonise
跟着哄...
Certains esprits sont minés par l'idéologie libérale, la marchandisation de la société (encore suis-je de ceux qui, cependant, reconnaissent à la finance le rôle positif qu'elle put jouer dans les progrès, matériels et intellectuels, qui accompagnèrent la Renaissance et l'essor, positif, de ce qu'on n'appelait pas encore «mondialisation») et, surtout, les séductions des vents dominants que rien n'arrête dans l'érosion de la connaissance et de la pensée.
La SNCF qui, comme d'autres sociétés nationales, fut notre propriété, fut, avant l'asphyxie et les dépeçages qui lui furent imposés par les politiques libérales, l'une des plus efficaces et des plus novatrices entreprises de ce pays. Depuis, hélas, on commence à enregistrer, comme ce fut le cas dans la Grande-Bretagne libéralisée par Margaret Thatcher, la série insupportable et tragique des malfonctionnements et des accidents graves.
Quant au Japon, si l'on peut ne mentionner qu'en passant l'exemple pourtant remarquable d'imprévoyance et de négligence (mais aussi de mise au-dessus de toute autre considération de la rentabilité) que représente la tragédie de Fukushima, il faut tout de même aussi se souvenir de cette autre tragédie économique, conséquence d'une bulle spéculative engendrée par les mêmes dérégulations libérales qui affecta ce «pays référence» lors de son éclatement en 2004 et, surtout, comme toujours, les malheureux sacrifiés sur l'autel du mirage libéral. Qu'il n'ait pas encore réussi à s'en remettre explique en partie son actuelle dérive vers la remilitarisation revancharde et les dangers qu'elle fait de nouveau peser dans le Pacifique-ouest pour des intérêts étrangers qui ne sont pas ceux du peuple japonais.
Il reste que, si je préfère de loin la famille Honda à la famille Peugeot (ceci pour qu'il soit clair qu'aucun nationalisme ne m'anime ici), ni l'une ni l'autre ne sont «la France» ou «le Japon».
Réfléchissons seulement un peu à ce que signifie, dans un monde qui devra affronter de terribles périls écologiques, sanitaires, guerriers, financiers et économiques, la constante érosion au profit des intérêts privés, de la rentabilité à court terme et de la concurrence de ce que furent les pouvoirs des Etats (sauf bien sûr en ce qui concerne les «capacités d'intervention» militaires et le maintien de l'ordre intérieur contre les réactions des sacrifiés).
Qu'on songe au triste spectacle de ces «armées» si efficaces tant qu'il s'agit d'imposer à coups de crosse ou de mitraille les intérêts des puissants dans les bidonvilles géantes où croupit une grande partie des populations, à ces rares hôpitaux où, sous peine d'être abandonné à son sort, il faut payer d'abord (et avec quel argent?). Je veux bien sûr évoquer le spectacle affligeant de ces malheureux pseudo-Etats africains soumis par la force et la corruption aux injonctions comminatoires des Libéraux, et incapables de faire face à la moindre menace, qu'elle fût militaire ou sanitaire.
Mais, comme vous dites, heureusement, l'horizon n'est pas tout noir. Nous savons que Monsieur Bouygues, Veolia et toutes «nos» entreprises et leurs actionnaires s'occuperont de tout, et que Monsieur Lagardère fera en sorte de nous fournir les explications dont vous vous repaîtrez peut-être. Me voilà donc rassuré. Quel dommage, malgré tout, que ces Etats archaïques gaspillent encore tant d'argent en Services Publics et que tant d'argent, aussi, soit bêtement donné avec tant d'excès aux salariés dont il serait tellement préférables que lesdites entreprises pussent se passer !
photo
Joncal
20/09/2014 à 10:02 - La SNCF francaise se Japonise
Merci à Lao Hu que je remercie pour son commentaire intelligent que je vous conseille vivement de lire.
photo
Ses participations : 31
Guangzhou
20/09/2014 à 13:36 - La SNCF francaise se Japonise
Vous me semblez très loin de la réalité....

"La SNCF qui, comme d'autres sociétés nationales, fut notre propriété, fut, avant l'asphyxie et les dépeçages qui lui furent imposés par les politiques libérales, l'une des plus efficaces et des plus novatrices entreprises de ce pays."

La SNCF a le caractère d'entreprise publique uniquement depuis 1982. Auparavant, l'état était certes majoritaire, mais les salariés n'étaient pas considérés comme des fonctionnaires et affiliés au régime général. Pourtant, ça n'a pas empêcher la SNCF d'être efficace, en témoigne son fameux record de vitesse établi un an auparavant.

"Depuis, hélas, on commence à enregistrer, comme ce fut le cas dans la Grande-Bretagne libéralisée par Margaret Thatcher, la série insupportable et tragique des malfonctionnements et des accidents graves."

L'UE a certes imposé une séparation entre la gestion de l'infrastructure et son exploitation pour ouvrir la voie à la concurrence, mais la RFF et la SNCF restent toutes deux des entreprises publiques. On est donc très loin d'une libéralisation à la Thatcher.

"Quant au Japon, si l'on peut ne mentionner qu'en passant l'exemple pourtant remarquable d'imprévoyance et de négligence (mais aussi de mise au-dessus de toute autre considération de la rentabilité) que représente la tragédie de Fukushima"

Je ne vois absolument pas ce que Fukushima vient faire là dedans. Première fois de ma vie que j'entends quelqu'un mettre la catastrophe de Fukushima sur le dos du système libéral, moi qui croyais bêtement que les responsables étaient un tremblement de terre et un tsunami... Si vous pensez sincèrement que cette tragédie aurait pu être évitée si la centrale n'avait pas été gérée par un opérateur privé, alors je vous renvoie aux incidents réguliers qui se produisent en France avec les militants de Greenpeace qui s'introduisent sans trop de difficulté dans diverse centrales.

Je suis loin d'être un partisan de l'ultra libéralisme et du modèle Américain, qui mène les étudiants à avoir des dettes hallucinantes avant même d'avoir commencé à travailler, à des millions de gens de ne pas pouvoir se soigner convenablement ou encore à la bulle de 2004 comme vous l'avez mentionné, mais il y a un juste milieu à respecter.

Je suis partisan d'un interventionnisme modéré de l'état, qui à trop grande dose peut devenir un poison pour une société.

"Quel dommage, malgré tout, que ces Etats archaïques gaspillent encore tant d'argent en Services Publics et que tant d'argent, aussi, soit bêtement donné avec tant d'excès aux salariés dont il serait tellement préférables que lesdites entreprises pussent se passer !"

Justement... LA SNCF est une entreprise publique. A ce titre, sa gestion devrait être d'autant plus rigoureuse. Quand une entreprise privée se crashe, c'est dommage, mais c'est l'actionnaire qui en subit les conséquences. Mais quand c'est l'état qui est actionnaire, c'est le contrbuable qui en fait les frais. A ce titre, les avantages dont bénéficient les salariés d'entreprise publique sont parfaitement injustifiés, non seulement parce qu'ils sont financés par les citoyens, mais également parce qu'ils contreviennent au principe d'égalité qui est pourtant inscrit dans notre devise nationale. Pourquoi un fonctionnaire de la SNCF aurait le droit à des billets gratuits par rapport à un salarié du privé ? Rien ne le justifie.
photo
Ses participations : 2
21/09/2014 à 10:26 - La SNCF francaise se Japonise
Je suis désolé, mais si la SNCF n'avait pas été sous statut public (quelque soit le nom qu'on lui donne) jamais des entreprises privés comme Alstom par exemple n'aurait pus vendre dans le monde sa technologie. Par ailleurs, quand des entreprises privés se crashent, oui, c'est dommage pour les actionnaires, mais quid de la pollution (oui, Fukushima mais pas que), quid des petits actionnaires, bernés par les grands financiers, quid de l'économie qui en s'effondrant provoquent l'arrivée des mouvements d'extrême droite et les conflits qui s'ensuivent (1929 ...).
Seul un service public de qualité est porteur de progrès économique et social.
photo
Ses participations : 38
Ses discussions : 3
21/09/2014 à 15:31 - L'humain comme aune.
Merci, FrenchFFcom, d'alimenter ainsi cette discussion d'un peu plus de substance.Si je ne souhaitais pas insister plus que cela sur Fukushima, c'est qu'en effet, vous avez raison, la responsabilité de l'exploitant privé, au regard des causes, ne peut pas être retenue et, à l'égard des conséquences, n'est que partielle. Mais elle existe : je faisais là allusion à l'aveu que l'entreprise a fait d'avoir sciemment minimisé les risques, et notamment le risque aggravé qu'entraînait la concentration d'un trop grand nombre de réacteurs sur ce site. Elle n'était alors mue, ce qu'elle a également avoué, que par le souci d'éviter des coûts supplémentaires, et c'est bien ce qui me gêne dans ce culte, idéologique, de la propriété et des intérêts privés qui s'accompagne d'un mépris voire d'une haine de l'Etat (sans parler du mépris et de la haine des salariés et de leurs syndicats – j'y reviendrai in fine). Ajoutons que ce sont les deniers publics japonais qui devront pallier l'insuffisance des assurances souscrites par Tepco.J'ai par ailleurs mentionné la crise de 2004, c'était plus important, pour souligner à quel point le capitalisme japonais (dont tous ceux qui ont travaillé en entreprise dans les années quatre-vingt ont eu les oreilles rebattues) ne constituait pas un modèle infaillible, ni même exemplaire, ce que, compte-tenu du reste de votre propos, on ne pouvait que lire ainsi. Je suis en revanche tout à fait convaincu de l'excellence technique des chercheurs, des entrepreneurs et des travailleurs japonais.Je pense au contraire que, d'une manière générale, si, sous certains aspects, le capitalisme est un splendide coursier, il faut lui tenir les brides TRES serrées. J'ai bien noté, cela me rassure un peu, que vous n'étiez pas hostile par principe à l'intervention des pouvoirs publics – mais quels pouvoirs, sur ce plan, restent-ils dévolus aux Etats, qui n'ont de cesse que de s'en dépouiller ? Les intérêts privés ne cessent, eux, et de plus en plus, de se voir attribuer les moyens, notamment juridiques, de faire plier les Etats à leur convenance, et tout cela au nom même des principes qui semblent sous-tendre votre discours.Cela étant, je pense devoir faire cette réflexion qui est aussi une concession majeure, et vos rappels concernant la structure de la SNCF m'en donnent l'occasion en l'illustrant : la puissance publique et les entreprises qu'elle contrôle doivent elles-mêmes être étroitement contrôlées par la vigilance des citoyens et de leurs représentants, parce qu'elles ne constituent pas une infaillible panacée. En effet, comme vous le soulignez, il n'y eut pas en l'espèce de privatisation de type thatchérien à proprement parler, et c'est une SNCF semi publique puis publique qui a tragiquement sacrifié les infrastructures : les mêmes logiques purement marchandes, le même souci de rentabilité à court terme, ne sont pas forcément l'apanage exclusif de certaines grandes entreprises privées, la propriété publique ne garantissant malheureusement pas que les intérêts à long terme de la population seront pris en compte, ni, d'ailleurs, que la communauté nationale ne sera pas spoliée à l'occasion d'une privatisation. Mais c'est, pour l'heure, le seul rempart, si imparfait fût-il, qui puisse demeurer contre une financiarisation sans limites. Au moins un contrôle peut-il en principe s'y exercer.J'en viens à ce qui, au fond, m'avait le plus fait réagir à votre texte. Je suis en effet pour le moins bien attristé que seule, semble-t-il, vous touche quelque peu la contrainte imposée aux étudiants américains de devoir s'endetter ! C'est là qu'à votre tour, «vous me semblez très loin de la réalité...».Lorsque, comme vous dites, «Quand une entreprise privée se crashe, c'est dommage, mais c'est l'actionnaire qui en subit les conséquences», il est très révélateur que vous ne pensiez pas, en tout cas ne mentionniez pas ce que cela représente pour les salariés ! Sans parler des autres conséquences éventuelles, écologiques ou économiques, que Sylvain G. a bien raison de signaler.Seul compte sans doute le fameux risque des actionnaires, et le «risque» que prendraient les dirigeants de sociétés, qui doit nous faire pleurer et justifie, paraît-il, des rémunérations princières! Quel risque ? Dans les années quatre-vingt, avant que le dégoût de cette idéologie de l'entreprise et du profit me conduise à devenir un de ces fonctionnaires d'Etat que vous semblez honnir, je travaillais dans la filiale française d'une belle, intelligente, et très performante entreprise. A la suite d' «erreurs de management» sur lesquelles il ne vaut mieux pas s'appesantir, un trou de plusieurs dizaines de millions de francs mit en péril la rentabilité immédiate de cette filiale. Cent personnes - dont je ne fus pas - furent brusquement privées d'emploi et, par un artifice juridique, de toute indemnité (c'est dommage, comme vous dites mais, n'est-ce pas, elles ne prenaient pas de risque ...). Les deux responsables, numéros un et deux de cette filiale qui, à la suite d'une «mauvaise décision» avaient ainsi coûté si cher furent également remerciés (mais aussi parce que leurs protecteurs au sein de la maison mère venaient de perdre une lutte d'influence). Eh bien ces deux responsables (mais sans doute avaient-ils pris des risques ! Quels risques ?) touchèrent chacun plusieurs centaines de milliers de francs à titre d'indemnité. Ce ne fut évidemment pas le cas de quelques dizaines de malheureuses secrétaires et employées informatiques. Sans doute pourrez-vous bien entendu dire que ce n'est là qu'anecdote et anomalie, et que ça n'a rien à voir avec notre sujet. Non point. Et, pour avoir été pendant plus de vingt ans salarié de plusieurs entreprises privées, j'en ai d'autres, tout aussi révélatrices de cette mentalité qui me fait dégoût.Mais ce qui vous choque vous, c'est, semble-t-il, «les avantages dont bénéficient les salariés d'entreprise publique [qui] sont parfaitement injustifiés, non seulement parce qu'ils sont financés par les citoyens, mais également parce qu'ils contreviennent au principe d'égalité qui est pourtant inscrit dans notre devise nationale. Pourquoi un fonctionnaire de la SNCF aurait le droit à des billets gratuits par rapport à un salarié du privé ? Rien ne le justifie.» Mais de quel «principe d'égalité» pourrait-il s'agir en ce domaine? C'est absurde. Les «avantages» liés aux contrats de travail régissant telle ou telle entreprise, privée ou publique, ne sont que le résultat, très variable et aléatoire, parfois de générosités patronales, ou de recherches d'image, ou de soucis de fidéliser un personnel et de diminuer les tensions sociales et naturellement, surtout (est-ce cela qui vous fait tant horreur?) le résultat, le plus souvent, de luttes syndicales victorieuses ici, et qui n'ont pas pu l'être là.Sans ces luttes, une multitude de fléaux sociaux prévaudraient encore et je crains que l'idéologie que vous défendez au moins en partie ne continue de conduire à en restaurer. Je le constate, aussi, malheureusement.De quel «principe d'égalité» aurais-je pu me prévaloir, devenu fonctionnaire, pour bénéficier aussi de ces treizième et quatorzième mois de paye qui rendent séduisants certains contrats privés ? Ou pour réclamer l'égalité et bénéficier aussi d'un «intéressement aux résultats»? Cela n'a pas de sens, et vous ne trouvez (heureusement) rien à redire quant aux entreprises privées qui octroient des conditions particulières à leurs salariés regardant leur production de biens ou de services. Serait-ce parce que, si l' Etat doit refuser un quelconque «avantage» à ses salariés au nom du «principe d'égalité», l'actionnaire privé, parce qu'il est privé, peut s'en exonérer ? Revoilà donc le profit et la propriété privée comme fin et justification de tout, dont les droits ne sauraient qu'être supérieurs! C'est ainsi que, toujours au nom de la même idéologie, on en vint il y a peu (et naturellement on y reviendra) à vouloir poser, à côté et au-dessus des principes de libertés publiques de notre Constitution, quelle tristesse, des règles obligatoires de gestion budgétaire comptable !Sauf (et c'est le résultat de ce que vous contribuez à promouvoir), en entretenant dans le cadre d'une lutte de classes savamment conduite, méconnaissance, divisions et jalousies, à parvenir à éliminer pour les salariés quelque «avantage» que ce soit (chacun, en étant convaincu de les combattre chez les autres, contribuant à les rogner ou les éliminer pour tous) il n'y a guère de logique sérieuse derrière tout cela.Cela étant, et pour ne pas être injuste à l'égard de ce que vous manifestez, je reconnais au libéralisme des fondements intellectuels et une cohérence soutenables, qui fondent ce courant à alimenter notre réflexion.Je suis bien conscient par ailleurs que les défis et difficultés que devront affronter nos sociétés modernes, si techniques et si fragiles, ne sont pas résolubles facilement, ni avec des idées simples, ni sur des bases purement idéologiques (je reconnais que j'ai, aussi, les miennes). Mais je tiens, d'une manière délibérément politique et volontariste, à faire que l'humain soit, non seulement pris en considération, mais même devienne l'aune à laquelle on devrait nécessairement mesurer notre évolution, bien au-dessus de toute autre considération. Franchement, ce n'est vraiment pas ce qui semble inspirer votre discours.
photo
Ses participations : 31
Guangzhou
02/10/2014 à 16:45 - La SNCF francaise se Japonise
Désolé de vous répondre si tard.

Je suis totalement d'accord avec vous sur le fait qu'un exploitant privé sera susceptible de faire des économies par ci par là, au risque de la sécurité, comme dans le cas de Fukushima. Cependant, je pense que ceci n'est pas que l'apanage du privé. Les états et entreprises publiques sont également soumises à des contraintes budgétaires. De même, le risque zéro n'existe pas malheureusement.

D'ailleurs, je pense que la responsabilité de Fukushima tient autant de TEPCO que de l'état Japonais, mais seulement en partie. Comme vous dites, le capitalisme, sans le brider, doit tout de même rester sous contrôle. Contrôle qui doit être d'autant plus important quand on touche à un secteur sensible. Connaissant la position à risque du Japon, si la centrale n'était pas préparée , c'est aussi parce que l'état Japonais n'a pas été assez prévoyant. Après comme je l'ai dit, je ne les blâmes pas plus que ça, car entre un séisme de magnitude 9 et un tsunami, difficile d'être préparé. Il n'y a pas de risque zéro, et la nature reste à mes yeux dans ce cas ci la principale responsable.

Bref, pour faire court, je pense que le capitalisme est une bonne chose, bien qu'il faille s'en méfier. De la même manière qu'il faut se méfier des lobbys et même de nos politiques. On le voit avec les notres en France, qui ont tous l'air plus obsédé par leurs carrières que par le souci de bien faire.

Concernant le passage sur l'entreprise qui se crashe, attention, je dis pas que j'exulte quand c'est le cas, bien au contraire. J'ai bien conscience que c'est des emplois en moins et tout ce qui va avec. Je ne disais ceci, peut être maladroitement, pour appuyer ma pensée selon laquelle l'argent public devrait être utilisé avec beaucoup plus de rigueur que dans le privé, sachant que dans le premier cas c'est l'argent du citoyen qui est engagé et dans le second cas celui de l'actionnaire (bien que comme vous le soulignez, il est important pour une entreprise même privée de faire attention à son argent car quand elle se crashe, ses salariés en souffrent également).

Pour revenir à la SNCF, je continue de penser que les avantages dont bénéficient les salariés sont parfaitement injustifiés car largement disproportionnés. Ils fournissent un travail certes, mais diantre, n'est ce pas pour cela qu'ils sont payés ? Vous me parlez des avantages du privé, mais comme je l'ai dit tout l'heure, c'est l'argent de l'actionnaire qui est dépensé dans le privé, pas celui du citoyen. Et puis quand les salariés du privé recoivent des avantages, c'est parce que l'entreprise est en bonne santé. En l'occurence, ce n'est pas le cas de la SNCF, malgré (et c'est un comble) le monopole total dont elle jouit encore.

Vous faisiez référence à la lutte syndicale... Ma foi du peu que j'en ai vu ils me semblent également être un mal pour ce pays vu l'état dans lequel ils sont. Si même pas 10% des salariés sont affiliés à un syndicat, c'est pas uniquement parce qu'ils craignent d'être affiliés comme tel uniquement, c'est peut être aussi parce que la plupart restent affiliés à l'idéologie communiste, qui dans le meilleur des cas fait 15% des voix. La plupart ne semblent que regarder que vers le présent sans se soucier de l'avenir. Tout ce qui les intéresse c'est les avantages des salariés. C'est bien, mais la perennité de l'entreprise aussi. Et il serait peut être mieux qu'ils commencent à s'en soucier avant que celles-ci ne poitent vers le redressement judiciaire comme à la SNCM.

L'humain, comme vous dites c'est important, mais faire attention aux finances aussi. Car à force de ne penser qu'à l'humain, à la retraitre à 60 ans et compagnie, on se retrouve avec 2000 milliards de dettes.

La situation n'était pas déjà assez difficile comme ça. J'ai récemment lu qu'un tiers des bac+5 n'ont toujours pas trouvé de boulot un an après l'obtention du diplome (et encore c'est les mieux lotis). Le papy boom ne va pas arranger les choses. Voilà qu'en plus nos ainés nous offrent 2000 milliards de dettes.

Pardonnez moi, mais quand quelqu'un me parle de l'humain, j'assume quasi immédiatement que c'est quelqu'un qui aura bénéficié des "progrés sociaux" qui vous semblent si chers et dont je ne bénéficierai certainement jamais parce qu'ils nous ont tellement coûtés bonbons que maintenant faut passer à la caisse pour les payer.
La Chine 中国 (Zhongguó), pays de l'Asie orientale, est le sujet principal abordé sur CHINE INFORMATIONS (autrement appelé "CHINE INFOS") ; ce guide en ligne est mis à jour pour et par des passionnés depuis 2001. Cependant, les autres pays d'Asie du sud-est ne sont pas oubliés avec en outre le Japon, la Corée, l'Inde, le Vietnam, la Mongolie, la Malaisie, ou la Thailande.