Deux situations.
Deux drames.
On ne peut pas s'habituer. Pour le faire savoir aux responsables :
Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00
Standard 01 77 72 61 00
Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
Directeur de cabinet : michel.bart@iminidco.gouv.fr
Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
Conseillers techniques :
sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr
geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
à Matignon :
http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire/index.html
Maxime Tandonnet (conseiller immigration) maxime.tandonnet@elysee.fr
Pour les exécutants subalternes, voir coordonnées ci-dessous.
Abdelkarim
Abdelkarim Belhadj, venu de Djerba, Tunisie, est scolarisé à Paris depuis son entrée en France avec un visa il y a 7 ans. Mais le 2 septembre, il n'a pas fait sa rentrée au LP François Truffaut, Paris 3e. Car depuis le 21/08 il est en rétention au Mesnil Amelot.
Il ne s'est jamais fait remarquer, et c'est alors qu'il allait prendre le bus, avec un ticket, place de la Nation, qu'il a été contrôlé contrôle à cause de son apparence physique d¹étranger dit le Procès verbal. Il venait de recevoir les papiers qui allaient lui permettre de faire une ultime demande à la Préfecture, et surtout de se marier.
Malheureusement, les tribunaux ne lui ont pas été cléments. Il n'a pas été remis en liberté lors de ses 3 JLD, et au tribunal administratif la juge n'a pas cru à la réalité de son union avec Hélène, qui pourtant passe au moins une heure avec lui chaque jour en rétention, après l'hôpital, à 50 km de chez elle.
Son vieux père vit dans le 2e arrondissement de Paris depuis 35 ans, il a des titres de séjour de 10 ans, et il a voulu que son jeune fils vienne étudier, car il aurait dû s'arrêter si il était resté au pays. Il est son seul soutien proche, même si il a à Paris de nombreux oncles et cousins avec carte de séjour ou français, qui ont parfois fait toute leur vie en France.
Lui et son père ont toujours eu pour volonté de régulariser sa situation. Son père avait formulé une demande de regroupement familial sur place qui a été refusée.
Dès sa majorité, Abdelkarim a fait une demande de titre étudiant auprès de la PP mais n¹a pas eu de réponse. Récemment, il s¹est présenté pour une nouvelle demande au titre de la vie privée et familiale, mais il lui manquait le refus de la demande de regroupement familial sur place et des actes de naissance récents . Il les a maintenant, mais avant de retourner, il était interpellé.
Il y a 18 mois, il a rencontré une jeune femme française, Hélène, infirmière en gériâtrie. Depuis qu¹elle a eu une mutation à l¹hôpital de Monfort l¹Amaury, ils vivent ensemble dans son logement de fonction. Ils avaient le projet de se marier, les amis et la famille avaient retenu e 20 septembre - c'était demain.
Ses profs, son CPE ont gardé le contact avec lui, et le soutiennent activement. Son stage de BTS 1ere année était dans une agence immobilière, le patron demande à l'embaucher en CDI une fois ses études terminées.
Pour une 2e année efficace il faut un permis de séjour il peut poursuivre son BTS s¹il est regularise.
Leurs nombreux amis, lycéens, étudiants, élèves infirmières, ne comprennent pas pourquoi ce jeune homme, aussi français qu¹eux après un long passage par notre école républicaine ne pourrait pas mener la même vie qu¹eux.
Et comment comprendre que la France, qui lui a offert sept années de formation très qualifiante, se prive soudain des services que lui procurerait cet élève assidu, calme, motivé, compétent, redemandé par son ancien établissement scolaire comme par son futur employeur ?
Nous demandons pour lui le droit de vivre avec sa compagne française dans son pays d¹adoption, oà son père a besoin de lui, où se trouvent sa famille et ses amis.
Nous refusons l¹expulsion vers la Tunisie imminente de ce très jeune homme, très apprécié de tous ceux qui le connaissent, alors que la seule chose qui lui est reprochée est de n¹avoir pas obtenu, lors des demandes de régularisation faites par son père et lui-même, le titre qui pouvait lui permettre de vivre et d¹étudier sereinement parmi les siens.
Abdelkarim parle parfaitement français sans aucun accent, il ne demande qu¹à finir ses études, exercer légalement en France bientôt un métier qui le passionne, nous ne comprenons pas qu¹il ne lui ait pas été accordé un titre de séjour au regard de l¹accord franco-tunisien.Sans compter le désespoir du père en situation régulière, de la fiancée française.
Cette situation est non seulement injuste mais aberrante.
Nous ne pouvons envisager le départ d'Abdelkarim.
la Pref Paris, fax 01 53 71 67 23
la Pref, téléphone standard 01 53 71 53 71,
Préfecture de police en priorité prefpol.dpg-etrangers-secretariat@interieur.gouv.fr
prefecture de police prefpol.dpg-9eb-afrique-maghreb@interieur.gouv.fr
* ORLEANS Le jeune Riguy a besoin de son père et de sa mère._*
Ce jeune garçon de 8 ans scolarisé à l'école des Cordiers à Orléans risque de perdre son père si la préfecture du Loiret persiste dans sa volonté d'expulser ce papa vers la RDC.
Le papa, Guy NDOMA SILUVANGI, a été arrêté aujourd'hui, jeudi 17 septembre 2008, près de son domicile alors qu'il allait, vers la mairie de quartier, inscrire son fils pour le Centre aéré.
Guy est en France depuis septembre 2001. Il est venu en même temps que sa compagne actuelle et leur fils Riguy. Sa compagne a un titre de séjour car elle a un enfant français (né d'une période où le couple n'était plus ensemble). En avril 2007 ils ont eu ensemble une petite fille qui est malheureusement décédée quelques jours après sa naissance.
Depuis qu'il est en France Guy s'occupe quotidiennement de son fils. Des dizaines d'attestations d'enseignants, de parents d'élèves, de médecins, de membres du réseau d'aide de l'école, de voisins et même de gardien de l'immeuble où ils vivent l'affirment (même dans la période où le couple était séparé). Tous ceux qui les ont côtoyés durant toutes ces années disent l'importance de Guy dans l'éducation de son fils et l'attachement énorme de Riguy pour son père.
De tout cela la préfecture du Loiret n'en a pas tenu compte en prenant contre Guy une OQFT dans laquelle le préfet oubliait même de mentionner l'enfant !
Le tribunal administratif d'Orléans confirma cette OQTF et Guy est en attente de la décision de la Cour d'appel de Nantes.
Guy est actuellement en rétention à Cercotte( près d'Orléans).
On ne peut accepter de voir un enfant séparé de son père et de voir une famille brisée.
Mais dès maintenant, il faut tout faire pour stopper cette ignominie. Relayez cette information au maximum. Faxez et faites faxez à la préfecture votre exigence de voir Guy libéré, son OQTF annulée et sa situation régularisée.
François (pour le RESF45) 06 72 37 41 00
*Télécopieur général préfecture Orléans:* 02.38.53.32.48
*Courriel :* internet@loiret.pref.gouv.fr <mailto:internet@loiret.pref.gouv.fr>
*Préfet : * jean-michel.berard@loiret.pref.gouv.fr
*Directeur de cabinet :* frederic.potier@loiret.pref.gouv.fr */_Fax :_/*/ 02.38.81.40.22/
*_Chef du Bureau du Cabinet *M. Denis **BIRON* *_Fax :_*/* 02.38.81.40.19*/*//*
Secrétaire Général :michel.bergue@loiret.pref.gouv.fr */_Fax _/**_:_*/ 02.38.81.42.47/
*_Directrice DRRU : sylvie.gonzalez@loiret.pref.gouv.fr */_Fax :_/*/ 02.38.81.41.70/
*_Bureau des Nationalités :_* M. Jacques NOEL*
*Chef de section Eloignement : Mme Christelle CHAZAUX* *_Fax:_*/ 02.38.81.41.70/