13/08/2008 à 22:53 - Les relations sino-japonaises
C'est vrai mais par la suite; si je vous ai heurté, je vous prie de m'en excuser. Toutefois, permettez-moi de citer ce qui suit tiré de l'url 'http://www.tocqueville.culture.fr/fr/index.html'... il se fait, par ailleurs, que Raphael Enthoven a dirigé récemment un colloque sur le sujet, entre autre, à France Culture...
mais promis, je ne recommencerai plus. ..sachant que je n'oppose pas liberté à égalité, mais entre les deux ma préférence va à la liberté ...et rien de plus, promis.
Lors de son entrée à la Chambre des députés en 1839, Tocqueville, qui tient à effacer la connotation légitimiste attachée à son patronyme et à marquer sa fidélité avec ses électeurs, insiste pour siéger à la gauche de la Chambre où il obtient finalement le numéro 319, au centre gauche de l'assemblée. Il connaît cependant davantage de difficultés encore à trouver sa place dans le "misérable monde politique" et parmi ceux qui le composent, étant donné qu'il refuse toute alliance avec Thiers ou avec Guizot et qu'il déplore l'absence d'une opposition constituée. La position marginale qu'il occupe alors ne s'améliore guère au fur et à mesure que les sessions parlementaires succèdent les unes aux autres et il est le premier à déplorer son impassibilité politique tout en persistant à refuser de s'associer de façon permanente avec aucun de ses collègues.
« J'ai passé dix ans de ma vie dans la compagnie de très grands esprits, qui s'agitaient sans cesse sans pouvoir s'échauffer et qui employaient toute leur perspicacité à découvrir des sujets de dissentiments graves sans en trouver. Je ne sais si jamais parlement... a jamais renfermé plus de talents variés et brillants... Cependant je puis affirmer que ces grands orateurs s'ennuyaient fort à s'écouter entre eux. »
(Souvenirs)
Il joue alors le rôle d' "homme spécial", chargé de l'étude de dossiers particuliers, comme ceux de l'émancipation des esclaves dans les colonies françaises, de la colonisation de l'Algérie ou de la réforme des prisons, auxquels ses expériences antérieures, ses aptitudes spécifiques ainsi que son goût pour la littérature grise le destinent tout particulièrement.
Il tente certes au lendemain des élections de 1846, qui voient les conservateurs l'emporter, de fonder avec certains de ses amis politiques comme Corcelle ou Dufaure, le parti de la "jeune gauche", qui se propose de lutter dans ses grandes lignes contre la corruption des élus politiques, de redistribuer l'impôt et de multiplier les formes d'aides sociales, dans un souci constant de concilier une forme de libéralisme politique avec la justice sociale. Mais cette tentative restée infructueuse ne sauve pas Tocqueville de son isolement politique et la Chambre de cet immobilisme aggravé durant les dernières années du régime au point de le mettre en péril.