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Oh la la... Tintin, vous m'avez mal compris.
Si j'ai dit que les universités tirent vers le bas. C'est à cause d'impératif d'effectif. On y peut rien, c'est comme ça, il faut remplir les classes. Je prend tout le temps pour exemple cette université à Beijing qui n'a pas de 3 année de Francais. Il y a les 1ere année, les 2eme année, les 4eme année mais pas de 3 eme année. Manque de candidat... La majorité des étudiants chinois sont des bosseurs et essaient d'acquérir un excellent niveau et ceci même si le francais ne les interessaient pas. Cette annéee j'ai une classe (je fais prof à temps partiel) dont la moitié des étudiants n'ont aucun interet pour le francais, et ils ne se destinaient même pas à des études de francais, pourtant ils bossent et parlent presque couramment. J'ai passé Le semestre à leur démontré que la France n'est pas le pays sans intéret auquel ils pensent. Si certains ont changé leur opinion, ca n'est pas le cas de tous. La Chine, ce n'est pas la France où on va à l'université et on y étudie ce que l'on veut. Il faut prendre en compte la réalité chinoise qui est différente. Le francais n'est pas la langue des mauvais étudiants. Loin de là mes propos. Mais le francais n'est pas tout le temps le premier choix des étudiants et parfois il est imposé. Là est mon propos.
Là où je vous rejoins, le francais est une langue difficile pour les chinois surtout en terme de prononciation (B, P, D, T) et pour cette grammaire bourrée d'exception.
Je ne veux pas descendre, flinguer le francais. Après tout je suis un "french native speaker" et j'aime ma langue ainsi que mon pays. Mais j'aimerais que l'on soit plus en phase avec une réalité qui parfois n'est pas reluisante. Il est vrai, que j'ai tendance à exagéré les choses (peut-être est ce dû à mes origines).
Je regrette que vous vous ayez senti blessé personnellement. Je ne dénigre pas le boulot des enseignants francais en Chine. Mais bon. Dire que "Le Francais!", ca serait un peu mentir, n'est ce pas?

Aux Etats-Unis :
Quel est la situation des étudiants nuls qui cherchent à acheter des faux diplômes ? ? ?
A-t-on trouvé et dénoncé des sites qui vendent des faux diplômes ? ? ?




Lionel Vairon, ancien diplomate français et auteur du livre « La menace chinoise, mythe ou réalité ? », a déclaré, lors d'une interview accordée à Xinhuanet le 11 mai, que les préjugés perçus par certains médias occidentaux sur la Chine sont dus à un manque de connaissances.

Lionel Vairon a avancé deux explications à cet état de fait :

- Premièrement, la commercialisation des médias. Le public ne s'intéresse pas aux rapports ayant pour sujet des informations positives sur la Chine, telles que le succès du développement économique de la Chine. Au contraire, les articles critiquant la Chine sont beaucoup plus appréciés par le public. Les médias sélectionnent ainsi des articles susceptibles de plaire au public.

- Deuxièmement, l'opinion des journalistes. Les journalistes sont obligés de rédiger des articles le plus rapidement possible, ce qui les empêche de faire des études approfondies sur les sujets traités. De plus, la plupart des journalistes occidentaux, qui se trouvent à l'autre bout du monde, n'ont jamais eu l'occasion de se rendre en Chine et de voir la Chine de leurs propres yeux. Pour ceux qui ne parlent pas le chinois, les connaissances sur la Chine sont souvent acquises à travers des « on-dit ». Et finalement, les journalistes, eux aussi, sont souvent influencés par l'opinion des médias, qui est parfois injuste. C'est pour ces raisons-là que les journalistes étrangers ne peuvent pas former leurs propres opinions sur la Chine, qui devraient être basées sur des observations et des analyses. Dans ce contexte, il n'est donc pas surprenant que les articles de certains journalistes étrangers offrent une vision superficielle de la Chine.

Lionel Vairon est titulaire d'un doctorat d'études vietnamiennes et est diplômé de chinois et de sciences politiques. Cet ancien diplomate a été en poste successivement au Cambodge, en Thaïlande et en Iraq. PDG d'une société de consulting à Bruxelles, il enseigne également à l'Institut National des Langues et Civilisation Orientales (INALCO), à HEC, à l'Institut des Hautes Études de Défense nationale (IHEDN) et dirige le séminaire Chine au Collège Interarmées de Défense (École de Guerre).

Source: China.org.cn et le Quotidien du Peuple en ligne

Là où je vous rejoins, le francais est une langue difficile pour les chinois surtout en terme de prononciation (B, P, D, T) et pour cette grammaire bourrée d'exception

Ah ah, ma chérie disait au début que le français lui donnait un atroce mal de tête et ça lui arrive très souvent de dire qu'on est affreusement compliqué. Même si elle parle très bien français maintenant, je crois que pour elle l'impératif restera encore souvent synonyme d'infinitif!

Quant à l'analyse des journalistes, je la trouve très judicieuse. Je pense qu'elle s'applique avec tous les autres pays d'ailleurs. Encore plus avec la Chine, certes, mais ça nous saute aux yeux parce qu'on la "connaît" un peu plus que le français "lambda". Du coup, on peut se dire que la vision qu'on a de tout un tas d'autres pays est erronée. Ça marche aussi pour les autres pays envers la France, au moment des émeutes en banlieue en 2005/2006, j'avais vu la carte de France par CNN et ça faisait vraiment peur. Et puis, quand on connaît un peu les sujets évoqués dans un journal télévisé -c'est "moins pire" à la radio j'ai l'impression-, on se rend compte qu'ils nous font gober n'importe quoi. Les reportages ferroviaires de TF1 étaient truffés d'erreurs, je les ai remarquées car je connais ce sujet: j'imagine donc qu'il y a autant d'erreurs dans tout le reste, et ça fait peur...

Le Français est une langue difficile pour tous !!!Si l'oral est rapidement maîtrisé pour un "natif",ou pour quelqu'un dont c'est la langue maternelle,il n'en va pas de même pour la grammaire ,la conjugaison ...Y compris au niveau des jeunes enseignants qui ont souvent oublié les leçons passées ...

@ tchoutcou : une astuce pour votre amie ,afin de mieux distinguer l'infinitif et l'impératif.Faites lui lire (et pourquoi pas réaliser avec votre aide)des recettes de cuisine ,ou des notices de bricolage ...Elles sont en général écrites dans l'un ou l'autre mode.

Merci Michelem pour l'astuce, je n'y aurais pas pensé du tout! Elle fait pas mal de cuisine et lit donc ce genre de recette. J'essaie de la corriger dès que je le peux, mais elle le fait souvent toute seule après un simple regard. Son grand objectif c'est qu'un jour on la prenne pour une française au téléphone Après trois ans passés en France, elle n'est pas loin d'y arriver, surtout qu'elle s'est très bien intégrée. J'espère que j'arriverai au même niveau de chinois qu'elle en français!
(d'ailleurs le début de notre histoire, c'est une faute d'orthographe de ma part sur le mot "voisinage" que j'avais écrit "Voisinnage" )

bonjour,
je ne connaissez pas non plus l'astuce des recettes de cuisine, me m'en servant rarement pour cuisiner ( en effet je cuisine a l'instinct, en associant les formes ( le galbe), les odeurs ( le fume) et les couleurs(la patine).
parfois, j'obtiens de bons resultats et parfois non.
ma femme n'aime pas trop cuisiner et pratique comme moi ( un peu de ceci, un peu de cela..).

je vais donc lui acheter un livre de cuisine pour parfaire nos gouts et sa @langue@ francaise.

amities.

p.s : pour epicer l'apprentissage de l'imperatif, je pense que je vais lui demander d'apprendre les recettes par coeur.
2 avantages : une progression assimilee de l'imperatif et l'indicatif de bons plats a venir (sans livre de recettes)

Je voudrais ajouter pour montrer la différence entre la France et la Chine au sujet du choix à l'université. Je viens de découvrir (à cause d'absences répétées) qu'un étdudiant ne souhaitait pas du tout apprendre le francais. Ce n'était pas un premier choix, ni un deuxième choix ni un choix tout court. Il a eu simplement les notes suffisantes pour entrer dans une université et il a été parachuté dans la faculté de francais. Imaginez cet étudiant dans 4 ans. Ce n'est malheureusement pas un cas isolé. Les choses étant, l'équipe pédagogique lui a proposé de bien réfléchir et si il ne veut vraiment pas apprendre le francais, il fera une deuxième première année mais dans une autre faculté (toujours dans la même université). Sachant que l'université, c'est pas gratuit. A sa place et à la place de ses parents j'aurais un peu les boules...

oui c'est proprement scandaleux, du gaspillage d'argent, de temps et de motivation pour l'eleve.

le seul et l'unique probleme en Chine c'est que l'on vise toujours plus haut dans un rythme infernal de travail et d'etudes pour etre le meilleur ( sans se soucier des reelles capacites de l'eleve, d'ailleurs on lui demande pas son avis).

Le tout assaisonne de "tu ne ne travailles pas assez" et des concours deguises en "olympiades" pour montrer que "l'on peut toujours mieux faire" que le voisin.

Cet etat d'esprit de competition permanente et ces choix arbitraires font que ,des jeunes etudiants qui n'ont pas pu profiter de leur jeunesse sans les contraintes de la competition, arrivent a l'age adulte avec des envies de rattraper le temps perdu ou au moins toucher aux "fruits defendus" de l'oisivete.

Cela se traduit souvent pour les jeunes femmes ( ou moins jeunes) par un retour aux peluches et fanfreluches de tout genre et pour les jeunes hommes, aux jeux videos ou basket ball a en perdre le boire et le manger.

A quoi cela sert-il, je vous le demande...

Tintin,cette compétition à outrance existe ici aussi, dans les classes prépas ...Et c'est très difficile pour les parents , non pas financièrement, mais psychologiquement ...Un travail de fou, des notes divisées par deux après une brillante terminale,un oubli partiel de tout ce qui est extérieur aux études ,parfois une anorexie ou une TS... jusqu'aux concours dans les grandes écoles ...où les places sont chères ...

On peut comprendre qu'après ,ces jeunes s'installent dans un état régressif...

Intéressant, pour les avoir vécues il y a un an pendant 3 ans, j'ai aussi immédiatement aux classes prépas typiquement françaises en lisant le message de Tintin.
Je pense néanmoins qu'il s'agit de nuancer un peu ces propos. L'esprit de compétition n'est plus ce qu'il était et ça dépend beaucoup des filières et des lycées. L'ambiance "concours" semble plus ancrée en prépa littéraire, et en scientifique, elle est plus rigoureuse dans les meilleures -ou dites meilleures - classes. Par exemple, j'ai énormément apprécié l'ambiance qu'il y avait en PTSI (physique technologie sciences de l'ingénieur) alors qu'en MPSI (maths physique sciences de l'ingénieur), c'était la misère totale, d'où ma réorientation. Ce qui m'insupportait surtout en MPSI, c'est ce sentiment que beaucoup avaient d'être "l'élite" et le fait qu'ils rabaissaient tous les autres! En PTSI, c'était bien mieux, j'ai passé une des meilleures années de ma scolarité dans cette classe, et l'ambiance était vraiment super, à des centaines de lieues des concours! Quant aux notes divisées par 2, j'aurais bien été content si ça n'avait été "que" par deux Là aussi ça dépend un peu du lycée et de la prépa, et surtout de la capacité de travail de l'élève, chose plus que réduite chez moi. Mais ça peut être des années vraiment dures à vivre, en effet.
Sinon, c'est surtout les places dans les grandes écoles qui sont chères, en vérité il y a plus de places offertes au total que de candidats.
Ensuite, en école d'ingénieur, ça n'a plus rien du tout à voir, des fois ça fait même peur de se dire, vu ce qui peut se passer, qu'on est destiné à le devenir.