L'ambassade de Chine au Canada réfute les accusations d'ingérence étrangère
L'ambassade de Chine au Canada a exprimé "son vif mécontentement et sa ferme opposition" à l'accusation sans fondement d'"ingérence de la Chine dans les affaires intérieures du Canada", a indiqué vendredi son porte-parole.
Le rapport initial publié vendredi par la Commission canadienne d'ingérence étrangère a lancé une attaque cinglante contre des pays tels que la Chine, la Russie et l'Inde, les accusant d'ingérence dans les élections générales de 2019 et 2021 au Canada.
"Nous ne nous sommes jamais mêlés des affaires intérieures du Canada et nous n'avons pas l'intention de le faire. Les tentatives de certains politiciens canadiens de rejeter sur la Chine la responsabilité de leurs propres échecs électoraux sont injustes et contraires à l'éthique, révélant leur nature intéressée et éhontée", a déclaré le porte-parole, ajoutant que la Chine avait toujours défendu le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres pays.
Le rapport est truffé de contradictions et de préjugés idéologiques et manque de crédibilité. Il utilise des termes tels que "peut", "pourrait", "potentiel" et d'autres termes trompeurs. Il prétend tirer des conclusions à partir de "renseignements" tout en déclarant que ces renseignements n'ont pas été prouvés. "Toutes les informations fournies ci-dessous n'ont pas nécessairement été corroborées ou pleinement évaluées. Le porte-parole a souilgné que de telles déclarations contradictoires minaient la validité du rapport et suggéraient une tentative délibérée d'induire le public en erreur.
Le Canada est connu pour son ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine sur des questions concernant les intérêts fondamentaux de la Chine, notamment Taiwan, le Xinjiang, le Xizang et Hong Kong, a ajouté le porte-parole. Il cherche à saper la sécurité et la stabilité de la Chine en approuvant et en soutenant ouvertement et secrètement les activités séparatistes. Il s'agit là de faits clairs et bien fondés.
Selon le porte-parole, les actions du Canada sont comparables à celles d'un voleur qui crierait au voleur. "Nous demandons instamment à la partie canadienne de respecter les faits, d'abandonner ses préjugés idéologiques et de cesser d'attaquer la Chine sans fondement", a conclu le porte-parole.