La Chine prête à se joindre aux efforts mondiaux pour promouvoir une gouvernance éthique de l'IA
La Chine est prête à participer aux efforts mondiaux visant à promouvoir une gouvernance éthique de l'intelligence artificielle (IA) afin que celle-ci profite à toute l'humanité, a déclaré lundi un représentant chinois lors d'un forum de l'ONU.
Le vice-ministre chinois de l'Education Wang Jiayi a tenu ces propos lors du deuxième Forum mondial sur l'éthique de l'IA, un événement de deux jours parrainé par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) dans la ville slovène de Kranj.
M. Wang a déclaré que les projets de gouvernance de l'IA proposés par divers pays reflétaient leurs expériences pratiques respectives, et pouvaient servir de base pour parvenir à un consensus global et formuler conjointement un plan de gouvernance mondiale.
La Chine est également disposée à écouter toutes les parties concernées, à nouer une communication, des échanges et une coopération pragmatique au sujet de l'IA dans le monde, à construire conjointement un mécanisme de gouvernance ouvert, juste et efficace et à promouvoir une IA au service de toute l'humanité, a ajouté M. Wang.
Intitulé "Transformer la gouvernance de l'IA", le forum a rassemblé plus de 600 représentants de gouvernements, d'organisations internationales, d'institutions universitaires et de recherche, d'ONG et d'entreprises venus de 67 pays.
Gabriela Ramos, directrice générale adjointe de l'UNESCO pour les Sciences humaines et sociales, a déclaré à Xinhua que la Chine avait non seulement formulé une série de mesures et de lois en vue de réglementer l'IA, mais avait également participé activement aux efforts internationaux visant à remédier aux problèmes posés par les technologies de l'IA, et ce, afin d'apporter davantage de bénéfices aux individus.
Dans son discours d'ouverture, la directrice générale de l'UNESCO Audrey Azoulay a quant à elle souligné l'importance de la coopération internationale dans le nouveau contexte défini par le changement climatique et la révolution numérique. "Pour nous tous, la question est de savoir si nous serons des participants actifs ou de simples observateurs de cette révolution, et de quelle manière nous souhaitons la guider pour qu'elle profite à tous", a-t-elle affirmé.