Un photographe français raconte le développement de la construction des ponts au Guizhou
Début mai, sur une passerelle à plus de 700 mètres de la surface de l'eau d'un canyon, des ouvriers ajustent soigneusement un fil d'acier d'un câble du Pont du Canyon de Huajiang en construction, dans la province chinoise du Guizhou (sud-ouest).
Surpris par cette scène, le photographe français Grégoire de Gaulle a rapidement appuyé sur l'obturateur pour enregistrer le chantier gigantesque. Le pont du Canyon de Huajiang, d'une longueur de 2.890 mètres, fait partie de l'autoroute Liu'an du Guizhou et devrait être le plus haut pont du monde une fois achevé.
Grégoire de Gaulle est venu au Guizhou participer aux activités liées à la photographie des ponts, organisées conjointement par l'Association chinoise pour la promotion du développement de la culture et de l'art et la Guizhou Communications Construction Group Co., Ltd.
En suivant les ouvriers dans le pylône du pont, qui se trouve à plus de 200 mètres au-dessus du sol, le photographe s'est dit impressionné par la technologie de construction de ponts de la Chine. D'après lui, il n'est vraiment pas facile de construire le pont le plus haut du monde dans une zone de canyon aussi difficile, et d'assurer à la fois la sécurité de la construction et la qualité du travail.
Au Guizhou, le photographe de 68 ans trouve la circulation locale plus pratique. De tels changements sont indissociables du soutien des ponts.
Au fil des ans, plus de 200.000 kilomètres de routes ont été construits dans cette province très montagneuse, et le kilométrage d'autoroutes a dépassé les 8.000 kilomètres. Selon les statistiques, le Guizhou compte près de 30.000 ponts construits ou en cours de réalisation.
Près de la moitié des 100 ponts les plus hauts du monde se trouvent dans le Guizhou, ce qui en fait un véritable "musée des ponts".
En plus de présenter ces ponts spectaculaires, Grégoire de Gaulle tourne aussi son appareil photo vers les constructeurs de ponts dont le travail acharné a permis de bâtir ces ponts de renommée mondiale.
Il communique avec les ouvriers par l'intermédiaire des interprètes pour connaître leur histoire. Il montre les clichés aux ouvriers photographiés. Malgré la barrière de la langue, le pouce est toujours levé en signe de respect.
Ponts à haubans, ponts suspendus, ponts à structure rigide... D'après Grégoire de Gaulle, ces ponts de classe mondiale sont la cristallisation de la sagesse des constructeurs de ponts du Guizhou, et démontrent les compétences et les capacités supérieures de la Chine en matière de construction de ponts. Il espère pouvoir raconter au monde une histoire différente de la construction des ponts chinois à travers ses photographies.
Depuis 1978, Grégoire de Gaulle est venu en Chine à de nombreuses reprises pour prendre des photos montrant le développement urbain, l'histoire, la culture et les coutumes de la Chine.