Les mineurs témoins de violences domestiques sont aussi des victimes (CPS)
Les enfants mineurs qui sont retenus ou cachés de force ou qui sont témoins de violences domestiques sont également des victimes de violences domestiques, a déclaré lundi la Cour populaire suprême (CPS).
La CPS a réitéré cette disposition en rendant publiques six affaires typiques de violence domestique, impliquant toutes des enfants mineurs demandant des ordonnances de protection personnelle.
Dans une affaire, le père d'un mineur prénommé Cai s'est battu pour obtenir la garde de l'enfant en s'emparant violemment de l'enfant et en le cachant, et a battu la mère de Cai malgré les pleurs de ce dernier. En conséquence, Cai a dû suivre une psychothérapie en raison de multiples problèmes de santé mentale.
Le tribunal chargé de l'affaire a finalement approuvé la demande de Cai pour une ordonnance de protection personnelle, faisant preuve d'une tolérance zéro à l'égard de tels actes, a indiqué la CPS.
La CPS a également mis l'accent sur l'importance de l'identification de la violence domestique dans la protection des mineurs, citant des cas où les enseignants de maternelles et d'écoles ont constaté et signalé des actes de la violence domestique à l'encontre des enfants.