Des chercheurs chinois critiquent un projet de loi américain concernant le Xizang
Des chercheurs chinois en tibétologie ont réfuté le soi-disant projet de loi "Resolve Tibet Act" récemment adoptée par le Congrès américain, qualifiant cette loi de sans fondement et de futile, et exhorté le gouvernement de Biden à ne pas signer le projet.
Des chercheurs ayant participé jeudi à une réception de presse, à Beijing, ont réfuté le projet de loi, la qualifiant de "juridiction à bras long" par le biais d'une législation nationale visant à s'immiscer dans les affaires intérieures d'autres pays.
"Le projet de loi est sans fondement et ne bénéficiera pas aux Etats-Unis. Il blesse les sentiments de plus de 1,4 milliard de Chinois, et n'est pas propice à l'amitié entre la Chine et les Etats-Unis", a indiqué Zhang Shigao, directeur de l'Institut des études contemporaines du Centre de recherche tibétologique de Chine.
Le président américain, Joe Biden, n'a pas encore signé le projet de loi.
"En tant que chercheur, j'espère que M. Biden y réfléchira attentivement", a expliqué M. Zhang.
Yan Yongshan, directeur adjoint de l'Institut des études historiques, a annoncé que le projet ne changerait pas le fait que le Xizang était devenu une partie intégrante de la Chine depuis les anciens temps.
"Avec une civilisation qui s'étend sur plus de 5.000 ans, la Chine a toujours été un pays multiethnique. Son territoire s'est développé au cours des milliers d'années, et le Xizang fait certainement partie du territoire de la Chine depuis les anciens temps, a-t-il indiqué.
La semaine passée, Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a exhorté la partie américaine à respecter son engagement de reconnaître le Xizang comme une partie de la Chine et à ne pas soutenir l'"indépendance du Xizang".
Il a noté que la Chine prendrait des mesures résolues pour défendre fermement sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement.