La Chambre de commerce chinoise accuse l'UE de coercition économique contre ses entreprises
La Chambre de commerce chinoise auprès de l'Union européenne (CCCEU) a critiqué mercredi l'UE, l'accusant d'utiliser son nouveau Règlement relatif aux subventions étrangères (FSR) comme outil de coercition économique.
Cette critique survient après que la Commission européenne a ouvert deux enquêtes approfondies sur des entreprises d'énergie solaire chinoises ayant répondu à un appel d'offre public pour un projet de parc photovoltaïque roumain.
"A ce jour, la Commission européenne a lancé trois enquêtes approfondies en lien avec le FSR, toutes visant des entreprises chinoises", a indiqué la CCCEU, exprimant de fortes inquiétudes quant à ces enquêtes.
La Chambre de commerce a souligné que les concepts clé énumérés par le FSR reposaient sur des définitions larges et ambiguës, affirmant que cette réglementation imposerait des charges excessives aux entreprises, conduirait potentiellement à une discrimination contre les entreprises étrangères et "fausserait les règles du jeu équitables pour les entreprises chinoises opérant dans l'UE".
La CCCEU a exhorté le bloc à faire preuve de plus de transparence, à protéger les droits des entreprises chinoises et à réduire les obstacles aux investissements, aux appels d'offre publics et aux activités commerciales au sein de l'UE.
"Il est impératif que l'UE établisse un environnement juridique et commercial juste, transparent et non discriminatoire à l'égard des entreprises chinoises", a ajouté le texte.
La CCCEU, basée à Bruxelles, représente plus de 1.000 entreprises chinoises opérant dans toute l'UE, avec des branches dans plusieurs Etats membres.