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Le Bouddhisme (2)

© Chine Informations - La Rédaction
   

Ce courant de pensée (Le Bouddhisme)  qui est né en Inde vers le VIe siècle avant J.-C., a passé les frontières vers des pays tels que le Tibet, la Chine, le Japon puis l'Indonésie ; la Grèce fut la première visitée en Occident, avec de brefs passages en Europe Occidentale. Seuls l'Islam et le Christianisme (catholicisme, protestantisme...) ont pu stopper son influence. Ce n'est qu'au début du XXe siècle, vers 1950 avec la venue des maîtres Zen en Europe, qu'il séduit les populations occidentales dont la France reste une plate-forme positive pour promouvoir correctement ce courant à la fois philosophique (doctrine de sagesse), spirituel (pratiques multiples amalgamant des arts martiaux et un rythme de vie ascétique) et religieux (rituels et déités nombreuses).

Issu d'un fondement élaboré, fiable et concret dans son ensemble, cette doctrine  détient une force de pensée 'énigmatique', tendue uniquement vers une discipline de vie exemplaire liée à l'Univers et autrui, avant d'être soi. Mais pour réussir, il faut se connaître et devenir  soi pour ensuite pouvoir aimer tout en assistant autrui et l'espace infini environnant. Plusieurs écoles se détachent du lot, le Zen (ou doctrine en recherche d'harmonie des trois éléments fondamentaux : l'homme, l'Univers et l'esprit vers le divin), le Tiantai (soutien de l'idée de Bouddha que le Sutra du Lotus achevé en est l'aboutissement spirituel : Chine), le Cheontae (idem version Corée), Tendai (apport supplémentaire d'éléments tantriques : Japon), Shingon (autre version japonaise qui unit l'esprit de l'homme 'pur', le coeur de 'bonté' et l'Univers ambiant vers le Divin)...

Dans cet esprit de sérénité, de tri-harmonie et de générosité, cette spiritualité est conçue telle une maison : méditations (base), pratiques de vie tendant vers la recherche du divin (murs), théories 'pensantes' : philosophiques, psychologiques et cosmologiques (toit) ; tout cela dans le but avouable de libérer l'insatisfaction de l'Etre, d'aller vers une tranquille assurance offrant l'épanouissement du moi profond, de réaliser l'approche du Divin. Vous remarquerez que tout est par trois : tout repose donc sur la trinomie céleste. Pour le bouddhiste, trois est un chiffre quasi sacré : il se réfugie à l'intérieur de Bouddha, il étudie les enseignements (ou Dharma) et  il reste avec les adeptes en communauté (ou Sangha).

Refuge (ou 'sarana') est le point de départ du bouddhisme, sorte de baptême apportant l'engagement spirituel, c'est un appui vers la Lumière que les Trois Joyaux supportent (Bouddha, Dharma, Sangha). Ce courant commence telle une leçon d'apprentissage (étude de la vie et de soi dans l'Univers (tri premier) puis recherche du bien-être entre les trois, différenciation des pensées et recherche du Divin (tri second) afin de tendre vers le Nirvana, paradis suprême accordant la trinomie finale : esprit, coeur, univers soit unité réalisée ou sagesse universelle.

Bouddha est un fils de noble guerrier dont la vie s'est passée entre incantations et miracles, donnant lieu à diverses légendes (mythologie), ce n'est que 300 ans après sa mort que ses enseignements se sont divulgués par l'intermédiaire d'un empereur érudit Ashoka et de disciples dont le guide le plus marquant est Gautama. Les écrits hindouistes sont pour la plupart reconnus en bouddhisme (le 'samsara' ou réincarnations,  le 'karma', principe de l'équilibre des âmes). Bouddha disait 'je vous apporte les clés de la compréhension trinomique à acquérir par la foi, l'ascétisme (ou vie exemplaire) et l'expérience (ou sagesse)'. Il se voulait 'guide' et non pas messager ou dieu.

  • Le Dharma est un enseignement ou apprentissage composite et morcelé en plusieurs parties :
  • les quatre nobles Vérités (souffrance : insatisfaction humaine)
  • l'origine de cette souffrance (désir, liens)
  • la cessation de cette souffrance (détachement)
  • la vérité du chemin (ou sentier octuple, voie médiane)

Pour arriver au but, il faut comprendre le 'mécanisme' amenant au mieux c'est-à-dire le Nirvana, ainsi il faut savoir différencier les trois caractéristiques de l'existence (le non-soi ou interdépendance, l'impermanence ou flux, l'insatisfaction ou souffrance). Cela est indestructible, indissociable : le soi existe et possède une étincelle divine (il suffit alors de la trouver dans les cinq 'khandha' : forme, sensations, perceptions, mental, conscience).

Seulement les trois poisons sont à vérifier auparavant (avidité, colère, ignorance). La philosophie qui se dégage du Bouddha reste 'humaine' : la souffrance nait de l'envie, l'envie engendre le désir, le désir amène fristesse, la frustration et la colère. Si on élimine la souffrance logiquement on arrive au paradis, le 'nirvana'. Atteignant ces deux fois trois pôles, l'homme renait en 'samsara' (réincarnation) par le choix de ses actions ou 'karma'. Quand on reprend forme (réincarnation), on ne dit pas âme (elle n'existe pas) mais renaissance, car ce n'est qu'une énergie vibratoire que nous émettons après la mort. Tout au long de sa vie terrestre on veut aboutir au sentier octuple ou Voie médiane. Elle se compose de huit 'membres' : compréhension, pensée, parole, action, mode, effort, attention, concentration 'justes'.

Son éthique repose sur les actions du corps, de la parole et de l'esprit qui donnent deux formes possible les actions 'kusala (positif) et 'akusala' (négatif). Elle tend à nous faire apprécier nos responsabilités face à ses actions ainsi qu'à leurs conséquences. Elle offre une 'échelle' de valeurs pour nous inciter à voir puis à comprendre la progression. Ce sont les fameux deux fois cinq préceptes qui sont nommés par instant en dix préceptes, mêlant le négatif au positif distinctement :

  • ni nuire, ni tuer
  • ni prendre, ni voler
  • maitrise des sens (sexualité)
  • ni mentir, ni blasphémer
  • ni blesser, ni apostropher
  • savoir garder le silence
  • ni calomnier, ni contrattaquer
  • ni convoitise, ni désir
  • ni animosité, ni colère
  • savoir raisonner juste

Dans la pratique au quotidien, cela se pratique ainsi :

  • actes bons : purifier le corps
  • générosité : idem
  • calme et simplicité : idem
  • vraie communication : purifier la parole
  • harmonie parfaite : idem
  • paraboles fleuries : idem
  • laissant le désir pour le calme : purifier l'esprit
  • changeant la haine pour la compassion : idem
  • muant l'ignorance pour la sagesse : idem

= le nirvana est atteint !

On peut transiger sur certains points tels que l'ascétisme partiel, le végétarisme total ou par périodes ou encore l'absorption ou non d'alcool, de drogues ou de tabac. Quatre Incommensurables (ou pensées) sont lois de vie à observer quotidiennement :

  • bienveillance (méditations)
  • compassion (méditations ou prières muettes)
  • joie 'sympathique' (vers bonheur d'autrui)
  • équanimité ou tranquillité (vers étt de paix)

On distingue également l'Eveil (ou bodhi) par la compréhension et la réalisation des Quatre Vérités.
On différenciera aussi les trois corps de Bouddha (Gautama) comme un et unique en trois entités pourtant dissemblables et l'état de Vacuité comme réel (ou vide de soi).
 
Le Sangha est l'assemblée des adeptes suivant l'enseignement de Bouddha se divisant en deux parts bien distinctes : le Supérieur (les guides) et l'Ordinaire (les adeptes). Dans le bouddhisme moderne, deux branches ressortent : le Théravada (ou voie des anciens) se trouve au Cambodge, Laos, Sri Lanka, Thaïlande et le Mahayana (forme plus populaire) est en Chine, Corée, Japon, Tibet. Une troisième forme le Vajrayana serait celle du tantrisme tibétain (ou bouddhisme himalayen : Tibet, Népal...) à ne pas confondre avec le tantrisme hindouiste. Plusieurs 'mouvements' se transforment en 'vagues déferlantes' en Asie pour 'moderniser' l'esprit de Bouddha ; ils se nomment le bouddhisme évangélique, le véhiculisme universel ou encore la Soka Gakkai. Le bouddhisme possède environ entre 300 à 500 millions d'adeptes de par le monde (sans compter les sympathisants).

En France, dix congrégations religieuses appartenant au bouddhisme tibétain sont implantées et reconnues par le gouvernement :

  • ganden ling
  • karma migyur ling
  • dashang rimé (karma ling)
  • vajradhara ling
  • karmé dhara chakra
  • kundreul ling
  • pèl drukpay tcheutsok
  • kagyu rintchen tcheu ling
  • dashang kagyu ling
  • lerab ling

Le Dailaï Lama actuel, Tenzin Gyatso, 14e de la lignée, vivant en exil, est un adepte mondial de la non-violence et de la démocratie, tentant de faire changer d'avis la Chine sur le sort du Tibet. Il a le soutien des plus grands dirigeants de ce monde et a reçu le prix nobel de la paix. (1989) ainsi que la médaille d'or du congrès aux Etats-Unis (2007).

A sa mort, les moines et guides spirituels dont le Panchen Lama, second guide (ou grand érudit détenant la lumière infinie) font des recherches sur l'enfant 'réincarné' et consultent l'oracle officiel du Tibet, Nenchung pour le trouver et l'amener aux différents enseignements de haute lignée ésotérique spirituelle.

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Aylcée

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