Xiniang (chaperon à la cérémonie de mariage)

La cérémonie du mariage, affairée et joyeuse, serait impossible sans le concours de personnes de "branches" différentes parmi lesquelles la plus importante figure est la "xiniang" (chaperon).

Chaperonner est une "activité" spéciale qui s'est transmis depuis des générations.

Le chaperon a habituellement une apparence charmante, et ses réponses sont douces et habiles.

Elle devait tout d'abord habiller la fiancée, lui épiler le fin duvet du visage patiemment et la maquiller.

Quand la fiancée entrait dans le palanquin, le chaperon devait "kujiao" (kujiao signifie invectiver le palanquin : c'est une vieille coutume du mariage durant laquelle la fiancée devait exprimer sa réticence à quitter sa famille sous forme de chants mêlés de pleurs) pour elle en criant, pleurant mélodieusement et en rythme comme un chant. .

Lorsqu'elles atteignaient la maison du marié, les chaperons devaient guider la fiancée hors du palanquin.
La fiancée devait être accompagnée dans tous les rituels requis durant la cérémonie, comme exécuter des révérences cérémonieuses ou autres actions.

Après l'entrée du couple dans la chambre nuptiale, le chaperon devait distribuer au marié un morceau de canne à sucre ou de métal. Alors que le marié enlevait le voile rouge de la tête de sa promise avec ces deux objets, le chaperon devait prononcer des voeux propices comme "Le plus vieux, le plus doux " ou "Ayez tout ce que vous souhaitez ".Chaque fois que la fiancée mangeait quelque chose, le chaperon devait en dire du bien sans jamais se répéter.

Puis venait le moment de "naoxinfang" (littéralement :"semer la pagaille" dans la chambre nuptiale, comparable de nos jours aux taquineries envers la fiancée dans la chambre des noces)

Pour protéger la fiancée, le chaperon devait négocier les "farces" avec art, entre les fauteurs de troubles d'un côté et boire pour la fiancée de l'autre, tout en évitant d'être ivre.

Quand tous les invités étaient partis, le chaperon pouvait féliciter les nouveaux mariés et fermer la porte sur eux, l'achèvement final de sa tâche.