Critères de beauté en Chine, de la Chine ancienne à nos jours

Les critères de beauté des femmes, de la chine antique à nos jours, ont considérablement évolués selon les dynasties.

Sous les Tang (du VIIème au IXème siècle après JC), une femme belle est une femme robuste, avec des joues rondes et le larges hanches. Cette vision de la femme correspond à une période très martiale de la chine, où il fallait être résistant et fort. De plus la femme est représentée dans des vêtements très décolletés, montrant ses formes.

Sous les Song (vers l'an 1000), le pouvoir est au main des civils et en particuliers des fonctionnaire. La beauté féminine est alors plus androgyne, avec peu de hanche et de poitrine. Ce critère de beauté perdure sous les Ming (XIVème au XVIIème siècle après JC). Les vêtements féminins deviennent aussi beaucoup plus pudiques, montants jusqu'au cou.

A partir du XVIIème siècle, sous les Qing le critère de beauté féminin est à l'image de l'héroïne de Rêve dans le pavillon rouge : très maigre et à la peau très blanche.

Certains critères traditionnels de beauté furent pour le moins sujet à caution. Ainsi, les mères chinoises enveloppèrent des siècles durant les pieds de leurs filles de bandages très serrés. A cette époque, la taille du pied était un élément essentiel de la beauté. L'idéal était un pied de 15 cm de long, pour cela le pied des enfants étaient bandés dès quatre ans. Cette perfection esthétique était très recherchée et la jeune fille qui possédait cet atout faisait un riche mariage. Cette tradition a cependant infligé aux fillettes de véritables tortures et cette pratique fut interdite en 1911.

Plus tard, durant la révolution culturelle, aucun signe de féminité n'était admis et les femmes ressemblaient aux hommes (cheveux courts....)

Aujourd'hui on considère en chine qu'une femme est belle si elle est grande, avec de grands yeux et un nez plus long que la normale. Ces critères de beauté moderne sont liés à une certaine fascination de l'occident et des femmes occidentales, idéalisées avec excès et qui fait la fortune des chirurgiens esthétiques.